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Politique Publié le mardi 19 juillet 2011 | Xinhua

Des armes pourraient entrer en contrebande au Ghana depuis la Côte d`Ivoire

© Xinhua Par Emma
Le dernier bastion des partisans de Gbagbo tombe: soldats, miliciens et mercenaires libériens déposent les armes aux pieds des Forces républicaines, à Yopougon
Vendredi 29 avril 2011. Abidjan, commune de Yopougon. Des dizaines d`anciens éléments de la BAE, de la Garde républicaine, de miliciens ivoiriens et des mercenaires libériens déposent les armes au cours d`une cérémonie placée sous l`égide de l`Onuci. Les généraux Philippe Mangou et Gueu Michel, ainsi que les commandants Chérif Ousmane, Morou Ouattara et Ben Laden rassurent les hommes de Eugène Djué et Magui-le-tocard...
ACCRA - Le Réseau ouest-africain pour l'édification de la paix (WANEP), un think-tank de sécurité régionale, a averti les autorités ghanéennes que les armes utilisées par des combattants dans la récente crise en Côte d'Ivoire pourraient entrer au Ghana.

Le WANEP a prévenu le gouvernement ghanéen que ces armes pourraient être utilisées pour provoquer des troubles au cours des élections générales ghanéennes programmées l'année prochaine.

Dans une brève déclaration publiée lundi à Accra, le coordinateur national du WANEP, Justin Bayor, a indiqué qu'il était également préoccupé par de fréquents incidents de la route, des attaques armées et des troubles civils au Ghana.

Certains combattants en provenance de Côte d'Ivoire ont été arrêtés en possession de plusieurs cartouches de munitions dans les régions ouest du pays proches de la frontière, et l'un d'entre eux portait 48 balles.

Justin Bayor a aussi évoqué les cas de douze étrangers arrêtés pour vol à main armée à Accra, au camp de réfugiés de Budumburam, à une centaine de km à l'ouest d'Accra, et dans d'autres endroits du Ghana.

Il y a également 13 citoyens de pays ouest-africains dont un Ghanéen, qui ont été arrêtés par la police pour un vol à main armée présumé sur la route Accra-Kumasi en mai dernier à Nkawkaw, à quelque 165 km au nord d'Accra. Les étrangers, selon le WANEP, comprennent des Béninois, des Nigériens et un Burkinabé, qui disposaient de divers types d'armes, de munitions et de stupéfiants.

Le WANEP a demandé au gouvernement ghanéen, à des institutions internationales et à des groupes de la société civile d'aider à augmenter la capacité personnelle et logistique des services de sécurité pour permettre à ceux-ci de faire face à la violence dans l'ensemble du pays.
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