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Politique Publié le mercredi 20 juillet 2011 | Nord-Sud

Gnénéma Coulibaly (ministre des droits de l’Homme et des libertés publiques) : « Les prisonniers de Bouna ne sont pas brutalisés »

© Nord-Sud Par Nathan KONE
Bonne gouvernance: le séminaire gouvernemental a pris fin
Mercredi 6 juillet 2011. Abidjan. Palais présidentiel du Plateau. Le chef de l`Etat, SEM Alassane Ouattara a mis fin aux travaux du séminaire qui a regroupé tous les membres du gouvernement. Photo: Daniel Kablan Duncan et Coulibaly Gnénéma
Sur la question des droits de l’Homme, que peut-on retenir de ce conseil?
Le conseil a adopté, sous réserve de la validation par le président de la République, un projet de décret portant création de la commission d’enquête sur les violations des droits humains en Côte d’Ivoire après les élections du 31 octobre et du 28 novembre 2010, notamment les évènements de Duékoué.

Qu’en est-il du nouveau rapport sur les violations des droits de l’Homme après les élections ?
Aucune idée.

Vous venez d’effectuer une tournée au Nord. Comment se portent les détenus de l’ancien régime ?
J’étais à Bouna, au Nord-est. J’ai rencontré les prisonniers, ils se portent bien.

Leurs droits sont-ils violés ?
Non, pas du tout. Ça dépend de ce que les uns et les autres appellent droits en pareille circonstance. Sinon, ils ne font pas l’objet de maltraitance particulière qui pourrait nous permettre de dire qu’ils sont brutalisés ou que leurs droits ne sont pas respectés.

Qui sont les prisonniers de Bouna ?
Il y a l’ex-Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, le secrétaire général de l’université de Cocody, Diabaté Beh, Charles Boguhé, de la télévision ivoirienne, Michel Gbagbo, et un ou deux opérateurs économiques.

Propos recueillis par K.B.J. à Yamoussoukro
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