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Société Publié le vendredi 22 juillet 2011 | Soir Info

Attaque meurtrière à la frontière libérienne - 11 morts et de nombreux blessés graves

© Soir Info Par Lass Communication
Horreur à Bloléquin: les miliciens libériens massacrent les populations civiles
Mars 2011. Dans leur repli face à l`arrivée des Forces républicaines, les miliciens libériens massacrent les populations civiles. Photo: le tueur, Tako, homme de main de Oulaï Delafosse, l`un des responsables des miliciens de l`ouest
Les populations du campement de « Norbertkro », dans la sous-préfecture de Taï, sont encore en émoi. Dans la nuit du lundi 18 au mardi dernier 19 juillet 2011, une attaque menée par des hommes en armes, a fait 11 morts et de nombreux blessés. Ce massacre, dit-on, porterait la griffe de mercenaires libériens qui, une semaine plutôt, avaient fait couler le sang à « Cocody », un autre campement de la même zone, non loin des locaux du C.H.C (Compagnie hévéicole du Cavally). Cette attaque avait fait quatre blessés graves. S`agissant du nouvel assaut, les informations indiquent qu`il est environ 2 h du matin, quand ces hommes armés, conversant en anglais et venant de la forêt située à la frontière ivoiro-libérienne, font irruption dans la bourgade. A cette heure-là, des villageois étaient encore éveillés. Ils festoyaient à la suite de l`accouchement de la nommée N`guessan Nadège, épouse d`un allochtone répondant au nom de Koffi. Sans perdre de temps, les criminels se mettent à arroser la foule de leurs puissantes armes à feu. Débandade totale à travers la broussaille. Les auteurs de la barbarie pénètrent dans les maisons et se mettent également à canarder les personnes qui étaient endormies. Un véritable massacre. Les logis abandonnés, sont pillés par ces quidams qui se fondent un peu plus tard dans la nature. Le bilan de leur passage est lourd. 11 morts et 5 blessés graves, tous évacués à l`hôpital de Taï. Encore une montée de violence qui justifie parfaitement le rapport de l`Onu qui disait que la situation sécuritaire en Côte d`Ivoire et à sa frontière avec le Libéria était loin d`être normalisée. C`est la psychose ici et les villageois, de crainte d`être tués, se gardent de se rendre dans leurs champs. Des champs où pullulent des bandes armées. Deuil donc à « Norbertkro » et désarroi total au sein des populations locales qui vivent des massacres en dépit de la présence, de moins en moins rassurante, des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (Frci). Un appel est donc lancé aux autorités militaires, afin qu`elles fassent cesser ces tueries révoltantes.

Chancelle GOUDALET
( Correspondant régional )
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