x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le samedi 23 juillet 2011 | L’intelligent d’Abidjan

OIC / Après le forcing manqué du substitut du procureur de la République : Le personnel interpelle le chef de l’Etat

Le conflit qui oppose l’OIC (Office ivoirien des chargeurs) aux anciens dirigeants inquiète davantage le personnel. Pour témoigner son soutien à Bakayoko Abdul Dramane et à toute l’équipe dirigeante, et surtout, préserver les emplois, ce personnel a, au cours d’un point de presse, tenu le vendredi 22 juillet 2011, donné sa position. Selon Méité Ibrahim, délégué principal du personnel, il est temps que les agressions contre l’OIC et ses dirigeants qui constituent de véritables entraves au fonctionnement normal de l’entreprise cessent. Il trouve aberrant que, des ex- agents qui ne font plus partie de l’entreprise, voire radiés pour malversations, parlent au nom de l’OIC. La goutte qui a débordé le vase, relève Méité Ibrahim, c’est l’agression dont a été victime la société au cours de la matinée du jeudi 21 juillet 2011, où des agents ont essuyé des blessures. «Le jeudi 21 juillet 2011, l’OIC a subi aux environs de 9 heures, une nouvelle intrusion des corps habillés conduits par le substitut du procureur Adou Koffi Saffo Richard et du chef de cabinet du préfet de police d’Abidjan, le commissaire Gbéléa Kéhou Félix, accompagnés par une forte délégation de représentants de Yaya Dembélé, ex-Directeur Général de l’OIC et Issiaka Sawadogo. Arrivé à l’OIC aux environs de 9 heures, le délégué principal a signifié au substitut du procureur l’absence du Directeur Général qui a un rendez-vous à l’extérieur. Malgré cette information, le substitut du Procureur a insisté pour faire exécuter la décision dont il était porteur. Le personnel, fatigué et exaspéré par ce harcèlement depuis le 26 mai 2011, qui s’est amplifié en début de cette semaine, est sorti pour s’opposer à l’entrée de toute personne à l’OIC», a expliqué le conférencier. Ajoutant que les provocations venant des personnes extérieures sont de trop. Ce qui l’intrigue, c’est le fait que ce soit le substitut du procureur qui veuille faire appliquer une décision prise par une instance inférieure (tribunal de 1ère instance) par rapport à celle prise par la Cour d’appel, qui confirme Bakayoko Abdul Dramane dans ses fonctions d’administrateur, jusqu’à l’organisation de la prochaine assemblée générale. Face à cela, il a tenu à interpeller les autorités ivoiriennes. «Le personnel tient à rappeler les préjudices subis pour solliciter l’intervention des autorités publiques de la tutelle en vue d’une application diligente de solution définitive», a exhorté Méité Ibrahim. Accusant ouvertement Yaya Dembélé et Bley Anondo de tirer les ficelles, Méité Ibrahim estime que ces personnes n’ont pas le droit d’être citées, compte tenu de leur passif, lors de leur passage à l’OIC. Pour le personnel, ce qui compte, c’est que prennent fin les agressions pour une bonne marche de la société. Aussi, interpelle-t-il le chef de l’Etat.
H.K
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ