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Société Publié le mardi 26 juillet 2011 | Le Mandat

Cherté de la vie / Les prix flambent sur le marché

© Le Mandat
Crise post-électoral : Ambiance du mois de décembre, mois de fête, dans les marchés en cette situation que vit le pays.
Crise post-électoral : Ambiance du mois de décembre, mois de fête, dans les marchés en cette situation que vit le pays. Abidjan Le 13 décembre 2010.
Les ménagères ont du mal à remplir leur panier. La raison, les prix résistent aux décisions gouvernementales. Certes, il y a quelques semaines, le marché s’était relativement apaisé, mais les prix ont la peau dure.

Le prix des denrées alimentaires varient d’un marché à l’autre à Abidjan. Idem pour l’intérieur du pays. Du moins en ce qui concerne les prix des denrées alimentaires. Actuellement, selon nos investigations et d’après ce qu’on retient des propos du ministre du Commerce Banzio Dagobert, les relevés des prix dans les marchés d’Abidjan donnent le marché de Port-Bouët le plus accessible. A Port-Bouët, le tas de piment est à 100 FCFA, le tas d’oignons et de tomates à 350 FCFA quand le Kg de riz varie de 340 F à 500 F selon la qualité. Au marché de Jean Folly, les prix sont pareils, à quelques différences près. Plusieurs ménagères choisissent ces endroits pour effectuer leurs emplettes librement. Dans plusieurs quartiers de la ville d’Abidjan, l’huile, le sucre, les bouillons, le riz, les carottes, etc. augmentent sans cesse sur les marchés, au grand dam des ménages, alors que les différentes mesures d’accompagnement annoncées pour les faire baisser ne suivent pas. Au cours du séminaire gouvernemental, les autorités ont recommandé, entre autres, l’actualisation des centres de collectes de vivriers, l’amélioration des circuits d’approvisionnement, l’affichage et surtout l’arrêt du racket sur les routes. En attendant, les commerçants rechignent à baisser la température dans plusieurs quartiers de la capitale économique. Ces dernières semaines, on assiste à une inflation quasi-généralisée. Au marché des céréales d’Adjamé-Extension (Abidjan), les prix n’enregistrent presque pas de baisse. Le sac de riz de grande consommation est vendu au même tarif qu’avant la crise postélectorale c’est-à-dire 19.500 F CFA. Pour certains produits comme la viande et le poisson, la tendance est généralement à la hausse. Même son de cloche pour le poulet, l’huile, la pâte de tomate et le sucre. Le ministère du commerce est alors interpellé. Dagobert Banzio, ministre de tutelle a annoncé que cette semaine d’importantes mesures sont prises pour réduire la souffrance des ménages. Le dernier conseil des ministres a donné les pouvoirs nécessaires au ministre Banzio d’user de tous les moyens, en collaboration avec les opérateurs économiques, pour avoir une mainmise sur la fixation des prix des produits de grande consommation. Vendredi dernier, au cours d’un comité interministériel, des instructions ont été données au ministre du Commerce afin qu’il puisse agir sur les prix.

Benjamin Soro
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