Les nouvelles rumeurs qui noient la capitale économique ivoirienne dans un sentiment d’inquiétude sont-elles à prendre au sérieux ? Evidemment oui. Car il ne faut rien négliger dans cette période encore sensible. Même s’il est vrai que les autorités politiques et militaires donnent assez d’assurance. Partant du fait qu’il y a rarement de fumée sans feu, elles doivent rester vigilantes. L’exemple de 2002 doit servir et il faut que les grandes oreilles restent vigilantes. Il est vrai que comparaison n’est pas raison, mais prévenir vaut toujours mieux que guérir. La Côte d’Ivoire qui sort d’une crise post électorale qui l’a sérieusement affaiblie ne peut se permettre un autre chaos. Au moment où la relance prend progressivement forme, il convient de ne négliger aucun détail. C’est pourquoi, sans faire preuve de paranoïa, la vigilance doit être de mise à tous les niveaux. Et surtout à Abidjan et à Yamoussoukro. La prétendue attaque peut ne pas venir des frontières mais d’une opération en plein Abidjan ou à Yamoussoukro. Et certaines langues parlent d’une frappe stratégique et que des exécutants seraient déjà infiltrés dans la population abidjanaise. Vrai ou faux ? Toujours est-il que les fins limiers doivent approfondir leurs enquêtes en ne négligeant rien. Même pas cette vague de réfugiés qui rentrent avec tambours et grelots. Il faut rester vigilants et veiller que ce ne soient seulement des actions pour détourner l’attention des FRCI, Gendarmes et autres forces de défense. Que chacun joue ici et maintenant sa partition à fond pour éloigner définitivement la Côte d’Ivoire des coups de canon et l’engager résolument sur la voix de la paix et de la réconciliation, seuls gages de développement.
KL
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