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Politique Publié le vendredi 29 juillet 2011 | Nord-Sud

Audience du PM / Ferdinand Montcho, Ua, à propos de la sortie de crise : «Il ne faut pas tout attendre du gouvernement»

Au 4è jour de sa présence en Côte d’Ivoire, la délégation du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine conduite par SE Ferdinand Montcho a échangé, hier, avec le Premier ministre Guillaume Soro.

Excellence, vous sortez d’une audience avec le Premier ministre, quel est l’objet de vos échanges ?
« Nous venons avec la délégation du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour apporter le soutien de cette institution au gouvernement et au peuple ivoiriens. Peuple qui a été éprouvé par tout ce que vous avez connu comme la guerre qui a sévi en Côte d’Ivoire. Nous venons savoir quelles sont les difficultés pour mettre en œuvre les actions dévoilées par le président Alassane Ouattara à l’Union africaine ; à savoir renforcer la paix encore en Côte d’Ivoire, réconcilier les Ivoiriens et remettre l’économie du pays sur les rails.

Quelles sont les difficultés que les autorités ivoiriennes vous ont énumérées ?
Ces difficultés sont de plusieurs ordres, il y a d’abord la sécurité. A ce niveau, vous, Ivoiriens, savez ce qui s’est passé. Il s’agit de prendre des mesures pour remédier à cela. Beaucoup d’actions sont mises en œuvre Et, nous sommes sûrs qu’elles auront des résultats probants. En ce qui concerne les autres secteurs qui connaissent des difficultés, vous savez que le pays a été ravagé par la guerre. Forcément, l’économie a senti aussi un contrecoup. D’où des difficultés financières pour pouvoir réaliser les autres aspects de la feuille du président.

Des partis politiques ou groupements politiques vous ont-ils aussi exprimé des préoccupations?
En réalité, nous avons rencontré plusieurs autres groupes, à savoir la société civile, des groupements de femmes. Nous avons rencontré le principal groupe de l’opposition. Il nous a fait part de ses problèmes. Le Conseil de paix et de sécurité n’est pas un juge, il donne des conseils aussi pour anticiper sur la sécurité et la paix. Nous avons donc conseillé à tout le monde l’attitude qu’il faut avoir. Il ne faut pas tout attendre du gouvernement. Tous les Ivoiriens doivent mettre la main à la pâte pour la reconstruction de ce pays.

Comment entrevoyez-vous la sortie de crise ?
Ce qui préoccupe maintenant, c’est la sécurité des populations et l’organisation des élections. Il le faut pour rendre le pays crédible aux yeux des bailleurs de fonds et des partenaires afin de remettre l’économie sur les rails. Vous savez que certaines entreprises ont dû fermer, elles sont parties. Des emplois ont été supprimés, ce qui a augmenté le taux de chômage. Ce sont les premiers éléments auxquels il est bon de s’attaquer d’abord. Le reste viendra après.

Propos recueillis par Bidi Ignace
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