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Politique Publié le vendredi 29 juillet 2011 | Nord-Sud

Nouveau rapport sur l’ouest de la Côte d’Ivoire, Amnesty International se trompe

Amnesty international (AI) cherche-t-elle à justifier les subventions qu’elle reçoit ? Ce serait le cas qu’elle ne s’y prendrait pas mieux. L’organisation internationale de défense des droits de l’Homme a publié un nouveau rapport sur la situation sécuritaire dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Deux semaines d’enquêtes pendant le mois de juin qui complètent à quatre ses travaux sur le pays. L’Ong indique dans son travail que des exactions ont cours contre les partisans de Laurent Gbagbo dans la région Ouest. Ce qui, selon l’Ong, empêche ces derniers, « plus d’un demi-million de personnes de regagner leurs foyers ». D’où le titre très évocateur dudit rapport : « Nous voulons rentrer chez nous mais nous ne pouvons pas ». Faut-il rappeler à AI que le président intérimaire du Front populaire ivoirien (Fpi), le parti de Laurent Gbagbo, Miaka Ouréto, vit tranquillement à Abidjan sans être inquiété ? Tout comme plusieurs autres cadres ? Dans la région natale de l’ex-chef de l’Etat, ceux qui avaient fui sont revenus depuis. Personne ne les a agressés. Ce qu’il faut dire, c’est que ceux qui sont à l’ouest et qui ne veulent pas rentrer se reprochent quelque chose. Il ne faut pas accepter que le bourreau se fasse passer pour la victime. Certains parmi eux croient encore que leur candidat reviendra aux affaires. AI ne doit donc pas se croire obligé de produire ce genre de rapport pour faire simplement croire qu’elle se préoccupe du sort de soi-disant personnes opprimées. Les populations de l’ouest montagneux ne sont pas l’ethnie de Laurent Gbagbo.

Kouakou Liza
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