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Politique Publié le samedi 30 juillet 2011 | Le Mandat

Protection de l’environnement et gestion des ressources naturelles : Allah Kouadio pour la conservation du Parc du Banco

L’environnement, dans la vision du Président Alassane Ouattara, est une préoccupation majeure. C’est pourquoi sa gestion fait intervenir plusieurs Ministères. Le Ministère de l’Environnement et du développement durable a pour mission la conception et la mise en œuvre de la politique nationale pour la protection de l’environnement et la gestion des ressources naturelles. Ainsi, toutes les actions menées dans ce sens doivent tenir compte des impacts environnementaux et sociaux. Et, pour atteindre des résultats efficients, le ministre Allah Kouadio Rémi et son équipe sont conscients qu’ils doivent s’attaquer à trois chantiers essentiels pour la Côte d’Ivoire dont, la propreté de la lagune Ebrié par le traitement des eaux usées et des actions d’épuration, la bonne gestion des ressources en eau et la préservation des forêts et parcs nationaux. En effet, les conséquences du changement climatique sur l’environnement ont permis de se rendre compte des effets néfastes de la destruction de l’environnement. Une raison pour le gouvernement ivoirien d’accorder plus d’intérêt au secteur des parcs nationaux et réserves naturelles. Ces espaces naturels dont le Parc national du Banco, deuxième parc naturel urbain au monde après celui de Tijuca au Brésil, forment un réseau de 14 aires protégées réparties sur l’ensemble du territoire national et contenant chacune une grande diversité biologique et des sites touristiques remarquables.
Les enjeux de la conservation du Parc du Banco
Son état de conservation et sa richesse floristique et faunique restent exceptionnels, du fait de son enclavement dans une grande ville où la pression sur le patrimoine foncier est de plus en plus forte. Le Parc national du Banco est l’un des derniers échantillons de forêt dense humide sur sols sablonneux appartenant à une association végétative particulière, typique du sud-est du pays et très menacée par la mise en culture intensive et l’urbanisation. Les enjeux de sa conservation sont multiples. Ainsi, sur le plan environnemental, le parc contribue à la protection de la ressource en eau et à la régulation microclimatique de la ville d’Abidjan. En effet, d’après les travaux des scientifiques, le ministre Allah Kouadio a reconnu que le massif forestier du Banco absorbe environ 34.000 t de gaz carbonique (CO2) par an, 104.000 à 270.000 t de poussière/an et rejette par la même occasion 68.000 t d’oxygène dans l’atmosphère. Sur le plan économique et social, le Parc national du Banco contribue à l’amélioration de la qualité de vie. Il contribue à 40% des apports en eau potable de la ville d’Abidjan. Et, sur le plan scientifique, en plus des expérimentations forestières dont le parc a été l’objet entre 1926 et 1953, il constitue un sanctuaire de diversité biologique et continue d’abriter d’intenses travaux de recherches conduits par les Universités et autres structures tant nationales qu’internationales. Enfin, sur le plan culturel, la forêt et la rivière Banco occupent une place importante dans les activités culturelles des populations riveraines. Cependant, le Parc National du Banco, en dépit de son importance est, malheureusement, l’objet d’agressions multiples et multiformes qui résultent de la pression et des effets collatéraux de l’urbanisation de la ville d’Abidjan et particulièrement à la commune d’Abobo.
JULES CESAR
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