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Société Publié le samedi 30 juillet 2011 | Le Patriote

Pose de stickers, teste de logiciel dans les espaces sonorisés à Yopougon, Vers le paiement mensuel des droits d’auteur

Apposer des stickers sur des espaces et établissements sonorisés de sorte à en constituer un répertoire crédible; tester le logiciel qui permet de répertorier les œuvres musicales jouées dans tel ou tel maquis, bar ou discothèque afin de permettre au Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur (BURIDA) de percevoir les droits afférents. Tels sont les motifs de la visite du ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, jeudi dernier, à "la Rue princesse" à Yopougon. En point de mire de toutes ces actions, parvenir au paiement mensuel des droits d’auteur et conférer bien d’autres avantages sociaux aux créateurs. Accompagnés des responsables du Burida, des propriétaires et gérants de d’espaces sonorisés, le ministre a apposé des hologrammes à cinq maquis, bars et discothèques témoins à "la Rue princesse" de Yopougon. « Toutes ces actions que nous entreprenons ont pour, entre autres, buts de permettre au bureau du droit d’auteur de collecter de façon efficiente les droits des artistes. Et nous ferons en sorte que l’Onuci et la RTI paient les droits d’auteur de façon mensuelle », a-t-il promis, tout en se félicitant du travail des nouveaux dirigeants du Burida avec apurement de deux mois d’arriérés de salaires du personnel de "la maison des artistes". Répondant à certaines thèses qui pensent que le ministre penche beaucoup plus pour le secteur musical, Maurice Bandaman s’est voulu clair, en conformité avec la volonté du chef de l’Etat qui demande à ses collaborateurs de prioriser l’emploi- jeunes: « L’industrie musicale est le secteur culturel qui rapporte plus d’argent et qui génère le maximum d’emplois pour la jeunesse ivoirienne.»
Principal initiateur de cette opération, Michel Assiélou Florent, Directeur général du Burida, n’a pas manqué de rappeler le mobile de cette action : « L’identification des établissements nous permettra, au bout du compte, de mettre en place une base de données incorruptibles des usagers des œuvres musicales. C’est l’occasion également pour nous d’installer un logiciel de récupération des programmes dans lesdits établissements, afin d’offrir aux auteurs la répartition juste et équitable de leurs droits.»
Affoutchi Magloire, président des gérants et propriétaires de maquis, bars et discothèques, s’est dit heureux de cette initiative qui «vient mettre de l’ordre dans ce secteur qui témoigne de la vitalité du pays.» Le toast que Maurice Bandaman porte avec les artistes tels Akissi Delta, Martin Guédéba, Léonard Groguhet et bien d’autres, au Maquis "le Jack Pot" marque le clou de cette cérémonie qui est le début d’un processus de normalisation dans le milieu des artistes. La répartition de droits d’auteur, le 15 septembre prochain, l’ouverture de l’antenne de Bouaké, la déclaration des artistes à la CNPS sont autant d’action à court terme des nouveaux responsables du Burida sous les auspices du ministre de la Culture. JAD
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