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Économie Publié le lundi 1 août 2011 | Le Nouveau Réveil

10 ans de pillage et de gabegie du régime Fpi/ Les salaires de folie que Gbagbo donnait aux Dg et Pca des sociétés d`Etat

Quand dans ces mêmes colonnes nous en parlions, il y a juste quelques semaines, certains esprits chagrins croyaient que nous faisions de vilains procès aux refondateurs, que c'est parce que Gbagbo n'est plus au pouvoir qu'on accable ses collaborateurs.

Aujourd'hui, "Le Nouveau Réveil" a décidé de parler sur pièce. De vous fournir les preuves de la gabegie qui régnait au sommet de l'Etat.

Sous le FPI, les Directeurs généraux et les Présidents de conseils d'administration des sociétés d'Etat étaient de petits seigneurs sur terre.

Ils bénéficiaient de traitements salariaux et d'avantages qui surpassaient le bon sens et les règles de bonne gouvernance, surtout lorsqu'on prend en considération la situation économique et financière de notre pays. Des salaires exorbitants comme celui du Directeur général du port autonome d'Abidjan. Marcel Gossio, le premier de cette liste, avait en effet un traitement qui avoisinait les 17 millions de F Cfa par mois, le Directeur général de Versus Bank touchait plus de 14 millions, celui de la Sotra Philippe Attey 13,8 millions. Certains DG comme celui de la SODEFOR avait 2 millions d'indemnités de logement.

Sur cette liste dont "Le Nouveau Réveil" a pu se procurer copie, le revenu moyen des DG des sociétés à participation publique est de 5 à 6 millions F CFA.

Au niveau des présidents de Conseil d'administration, c'est celui de la SOPIE, une société opérant dans le secteur de l'énergie qui détient la palme avec plus 10 millions F CFA. Il est suivi par les PCA de la RTI, de la SOGEPE avec plus de 7 millions F Cfa. Avec de tels traitements, on comprend aujourd'hui pourquoi les Refondateurs tenaient pour certains à mourir au pouvoir, pourquoi ils étaient si déterminés à suivre Gbagbo même dans la forfaiture. Parce que même avec ces salaires mirobolants, les DG des sociétés d'Etat ne se privaient pas de détourner les fonds publics quand ils en ont envie. Bientôt l'audit des 43 sociétés d'Etat nous révèlera sans doute des choses encore plus incroyables.

Akwaba Saint Clair
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