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Coulisses Publié le mardi 2 août 2011 | Le Patriote

Motus : Tribalisme - Le « devoir » de manipulation n’a pas quitté le principal relais du Front Populaire Ivoirien.

Incapable de donner des preuves de dysfonctionnement du nouveau pouvoir, qui a fait, en moins de quatre mois, l’embellie que Gbagbo n’est pas parvenu à opérer en dix ans, il a cru bon de donner dans la mauvaise foi. Ainsi donc, il a publié une liste bien sélective de personnalités du Nord de la Côte d’Ivoire, pour donner forme à sa grotesque conclusion : « Le régime Ouattara empêtré dans les nominations à caractère tribal ». Ceux qui ont vu la liste ont dû se marrer, à se traîner par terre, tant le ridicule est monstrueux. On a pris des noms par-ci, par-là, pour montrer « le caractère tribal des nominations ». Le journal de la refondation aurait engagé le débat s’il avait pris les exemples dans tous les secteurs de la vie nationale. On a préféré faire des amalgames pour justifier un gros mensonge. Sans aucun doute, pour une telle démarche, il aurait bien fallu établir des comparaisons ou encore donner la liste de toutes les personnalités nommées par le Président Ouattara depuis son avènement, pour que les Ivoiriens se fassent d’eux-mêmes, une opinion. Malheureusement, cela n’est pas la tasse de thé du relais de la refondation. Au lieu de convaincre nos compatriotes par des preuves palpables, l’organe du FPI veut plutôt les contraindre à avaler des fadaises. Il oublie certainement que les Ivoiriens ne sont nullement des demeurés, ils savent faire la différence entre le mensonge et la vérité. A n’en point douter, on aura compris que, pour avoir été pris en flagrant délit de tribalisme et de clanisme pendant dix ans, le FPI cherche d’autres tribalistes pour se donner bonne conscience. Cependant, le complot était trop cousu de fil blanc pour passer inaperçu. Pendant dix ans, nous avons vu comment Laurent Gbagbo et les siens ont accordé la primauté au village sur la République. La petite sœur de l’ancien président n’était-elle pas la directrice de l’AGEFOP ? Ne parlait-on pas la langue du terroir au palais présidentiel ? Ne nous a-t-on pas demandé de retourner au village pour nous faire établir des pièces d’identité ? Cerise sur le gâteau, n’est-ce pas Gbagbo lui-même qui a lancé à la cantonade, cet aveu digne du moyen âge : « la patrie c’est le village ? » On ne peut pas transposer ses propres tares sur les autres ! l
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