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Art et Culture Publié le mercredi 3 août 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Concerto pour l’indépendance / Fresque d’ouverture artistique

© L’intelligent d’Abidjan Par Emma
Cinquantenaire de la Côte d`Ivoire : Des milliers d`abidjanais au Concerto de l`indépendance
La nuit du vendredi 6 au samedi 7 août 2010, des feux d`artifice illumine le ciel de Treichville
Des pages de l’histoire de la Côte d’Ivoire revisitées par Momboye, aujourd’hui
Pour la première fois dans l’histoire de la célébration de la Côte d’Ivoire, les autorités ivoiriennes ont mis en place une direction artistique pour le Concerto de l’indépendance. Qui a été déplacé de la Place de la République au Plateau, au Boulevard VGE. Le chorégraphe et danseur ivoirien Georges Momboye, directeur artistique, présentera aujourd’hui mercredi 3 août, au Village du Concerto – Jardin du Canal aux Bois (Face Rond point Solibra), une fresque qu’il a conçue sur le thème de la réconciliation et de la reconstruction. Sur le site dudit village, dimanche 1er août, pour se rendre compte du travail qui y est fait avec les danseurs du Réservoir Momboye (120 danseurs bénévoles), un aperçu de ce qui sera présenté en une demi-heure a été donné. Sous la supervision de Georges Momboye lui-même, la rigueur est de mise. Mise en place… La chorégraphie de la fresque artistique débute par le son d’éclair et de tonnerre issu de la forêt. Les barrissements des éléphants et les chants d’oiseaux, sont suivis du crépitement de tambours qui annonce l’entrée sur scène des danseurs. De la convivialité exprimée par ceux-ci qui s’adonnent à des embrassades font suite des pas de danse aux rythmes des cultures de la Côte d’Ivoire (…) Soudainement, des bruits de bottes troublent la gaieté quand les danseurs miment des scènes de troubles et d’affrontement. Cette page de violence sociale s’ouvre sur un ballet aux rythmes de folk et de funk soutenu des pas de danse urbaine de la Côte d’Ivoire. L’on découvre le génie de la création mais le chorégraphe Momboye, lui, aurait souhaité avoir un ou deux mois pour la répétition. Dans la réalisation de la chorégraphie, les spectateurs pourront donc découvrir le talent d’Evans, jeune acrobate ghanéen, qui fait son jeu, sans interruption de la danse, au milieu de danseurs – au sein desquels Momboye intègre trente (30) figurants. Dans l’ambiance des figures, les danseurs dévoilent chacun un parapluie aux couleurs nationales. Changement de décor. Place à un chœur gospel (40 choristes) au chant de l’Abidjanaise et de Abidjan Ponsou des sœurs Comoé. Le directeur artistique qui souhaite «garder jusqu’à la fin» le dynamisme de son groupe explique la chorégraphie du début.
«Quand ça éclaté, tout le monde a convergé vers Abidjan. Quand ça éclaté à Abidjan, tout le monde a ensuite convergé vers la forêt, cherchant un abri. J’ai voulu dire que nous devons être témoins de ce qu’on peut avoir, se rappeler de la nature et du paysage. C’est aussi rendre hommage à la nature, à l’évolution qui ramène au côté moderne des choses», fait comprendre Georges Momboye. De l’intervention de la percussion (15 percussionnistes), le chorégraphe a voulu montrer l’usage qui peut en être fait. Pour Momboye, sa musique dans la chorégraphie «Réconciliation, reconstruction» est un assemblage de sons : klaxons, bruits dans la rue, les gens qui passent, etc. «Tout ce qui compose ma musique n’est pas occidentale !», précise-t-il. Référence faite aux bruits de bottes entendus, ou de course de chevaux (10), Momboye a dit décrire une ambiance (suggestion) de guerre. Des symboles ou des clins d’œil que fait le chorégraphe pour dire qu’il y a un besoin de parcourir les pages tachées et les effacer. Dans la fresque, Momboye trouve place pour la mode avec quinze (15) mannequins habillés par Gilles Touré.

KS
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