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Société Publié le mardi 9 août 2011 | Le Nouveau Réveil

Déguerpis du campus de Cocody, Des milliers de familles, sans abris, se disent lésées

© Le Nouveau Réveil Par Emma
Pacification d`Abidjan: les miliciens chassés, les constructions anarchiques du campus de Cocody détruites
Mercredi 20 avril 2011. Abidjan. Campus universitaire de Cocody. Après le nettoyage des miliciens par les FRCI, les commerces construits et exploités par la Fesci ont tous été détruits
Les quartiers précaires, Wassa, Chu village et Bada, situés dans la commune de Cocody, n'existent plus. La raison? Le ministre Cissé Ibrahim Bacongo a mis la menace du gouvernement à exécution. A savoir : démolir, les habitations et déguerpir les populations qui occupaient ces sites en vue de l'extension de l'Université de Cocody. Depuis le 24 juillet donc, c'est chose faite. Par conséquent, les familles de ces quartiers sont sans abri. Surpris et surtout sans moyens pour se reloger, femmes, enfants, vieillards, dorment à la belle étoile, depuis pratiquement une semaine. Au cours d'une conférence de presse, tenue par Mussa Anthony, président de la Fondation Essan pour les droits de l'homme (Fepdh) saisi par les déguerpis. "Si la destruction de ces quartiers étaient prévue à l'avance. Ce n'est pas le cas de Blingué 1 et 2. Car, de l'avis des représentants des riverains rencontrés, aucune mise en demeure ne leur a été signifiée. Mieux le préfet d'Abidjan leur avait donné l'assurance de la non démolition de ces quartiers lors des différents échanges. Mais voilà, contre toute attente, Blingué 1 est à son tour touché le jeudi 26 juillet dernier. Provoquant ainsi le désarroi de plusieurs familles", s'insurge Mussa Anthony, président de la Fondation Essan pour les droits de l'homme (Fepdh). Et ce, malgré la mise en place d'un comité Ad hoc impliquant les autorités municipales, préfectorales et ministérielles. Démontrant leur bonne foi, ces victimes disent se sentir lésées et comptent revendiquer leurs droits. Pour elles, soit elles sont dédommagées, soit elles sont recasées ailleurs.
Jean Prisca
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