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Politique Publié le jeudi 11 août 2011 | L’Inter

Brouille au sommet de L`Etat / Soro et le patron de la sécurité présidentielle à couteaux tirés, Les dessous d`un bras de fer qui empoisonne le palais

Le Premier ministre Soro se méfie du lieutenant-colonel Diomandé Vagondo, commandant du Groupement de sécurité présidentielle(Gspr). C'est une source bien introduite au palais du Plateau qui, récemment, donnait l'information en privé. A l'en croire, le chef du gouvernement et le commandant du Gspr, nommé début mai 2011 par le président Ouattara, seraient à couteaux tirés. A l'origine de la tension entre les deux hommes, une affaire de recrutement des éléments devant composer le Groupement de la sécurité présidentielle. Quand, au mois de juin 2011, le commandant du Gspr avait organisé un concours en vue de sélectionner 200 militaires tous grades confondus pour constituer ses hommes, son mode de recrutement avait été fortement critiqué par la Primature. Dans l'entourage de Guillaume Soro, on s'était même interrogé sur l'opportunité d'un tel concours. On avait soupçonné le commandant Gspr de ''recruter'' des ex-Forces de défense et de sécurité (Fds) et des miliciens ayant combattu pour l'ancien régime. En effet, le Lt-Colonel Vagondo avait, dans un esprit de rigueur et dans le but de constituer un Gspr à la hauteur de la tâche, demandé à tout policier, gendarme et militaire voulant faire partie de la garde rapprochée du président Ouattara, de se présenter à l’Ecole de Gendarmerie, à l’Ecole de Police et au groupement des Sapeurs-pompiers de l’Indénié (GSPM). Les postulants au concours devaient avoir au moins 1,70m en taille et devaient être titulaires d'un Certificat d’Aptitude Professionnelle (Cap 4). Des conditions qui auraient soulevé le courroux du Premier ministre. Mais c'est surtout en sa qualité de secrétaire général des Forces nouvelles(Fn) que Guillaume Soro aurait remonté les bretelles au commandant Vagondo, pour lui demander de revoir ses conditions d'entrée au Gspr. C'est que nombre d'ex-combattants de l'ancienne rébellion n'auraient pas le niveau requis pour faire partie du Gspr, eux qui ont ''pris'' le palais en avril dernier après la chute de Laurent Gbagbo. Mais le Lt-Colonel Vagondo, lui, serait resté sur sa position en maintenant son mode de désignation des éléments devant constituer le Gspr. Le chef de la sécurité d'Alassane Ouattara, un officier militaire rompu à la tâche, va faire des mécontents chez les militaires venus du Nord. Ex-aide de camp de Robert Guei pendant la transition militaire en 2000, Vagondo Diomandé fut également aide de camp d'Alassane Ouattara à l’époque où celui-ci était Premier ministre d'Houphouët-Boigny, de 1991 à 1993. Ancien commandant en second du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM), le Lt-Colonel Vagondo est resté un officier des ex-FDS jusqu'à la chute de Laurent Gbagbo. Sa nomination surprise en mai dernier par le président Ouattara, à la tête du Gspr, n'aurait pas été du goût de certains dirigeants de l'ex-rébellion, Guillaume Soro en tête. L'affaire, qui empoisonne la vie au palais selon notre source, serait à l'origine de la nomination de Chérif Ousmane, le 4 août 2011, comme commandant en second du Gspr. Une nomination que Soro aurait, avec insistance, recommandée au chef de l'Etat, question de ''boucler'' le lieutenant-colonel Diomandé Vagondo.

TRA BI Charles
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