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Politique Publié le mardi 16 août 2011 | Le Patriote

La reconciliation nationale en marche : Meeting du président de la CDVR à Abobo / Charles Konan Banny : “La réconciliation doit partir en premier lieu d’Abobo”

On en Afrique, lorsque les ancêtres veulent bénir un événement, ils l’arrosent d’une fine pluie. La fine pluie qui s’est abattu sur la place Sainte Foi d’Abobo lors du meeting du président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation est venue une fois de plus attester cet adage. Sous l’invitation de l’Union des pasteurs et imams pour la Paix et la réconciliation de Côte d’Ivoire, le Premier ministre Charles Konan Banny a livré un message fort à la population d’Abobo qui a fait nombreux le déplacement. Pour le président de la CDRV, la commune d’Abobo a été ville qui a payé le plus lourd tribut lors de la grave crise postélectorale que la Côte d’ivoire a connu. C’est la raison pour laquelle pour sa première sortie « quasi-officielle », il a décidé de venir dans cette commune pour parler à ses frères et à ses sœurs. Pour Charles Konan Banny, Abobo doit s’approprier en premier le processus de réconciliation nationale. Pour avoir plus durement la crise que les autres communes de la Côte d’Ivoire. « La réconciliation doit partir en premier d’Abobo. Car nous ne voulons plus être des victimes. Les Ivoiriens doivent s’engager sur l’autoroute de la réconciliation. L’autoroute de la réconciliation prend son envol aujourd’hui ici à Abobo », a lancé le Premier ministre Banny. Pour lui, cela est d’autant plus valable pour cette commune qu’Abobo aujourd’hui dans la mémoire populaire est le symbole de la souffrance des Ivoiriens. Le président de la CDVR a rappelé aux uns et autres que les guerres naissent des incompréhensions et de l’absence de dialogue. Pour lui, les Ivoiriens doivent plutôt s’enrichir mutuellement de leurs différences et non le contraire. « Nous sommes certes différents, mais nous sommes un dans la diversité. Nous voulons conduire pour la Côte d’Ivoire cette terre d’espérance que nous avons promis à l’humanité», a-t-il précisé. Mais pour Charles Konan Banny, la réconciliation, pour qu’elle soit vraie et durable, ne peut se faire sans ceux qui ont commis des crimes au cours de cette crise ne les reconnaissent et demandent pardon. « Ceux qui ont commis ces actes ont l’obligation de les reconnaitre, de se repentir et dire qu’ils ne répéteront plus ces actes », a-t-il conseillé. Avant de s’engager, au nom des victimes et de la commission qu’il dirige, à demander pardon à toute la Côte d’Ivoire. « Il n’y a pas d’avenir sans pardon. Le processus de réconciliation sera l’affaire de tous. Car il y va de l’avenir de notre pays. Et je ne doute pas que les populations veulent être les sentinelles de cette réconciliation », a-t-il soutenu. Avant lui, le révérend Emmanuel Lougah, président de l’Union des Pasteurs et Imams pour la Paix et la réconciliation de Côte d’Ivoire, a conseillé au président Banny de s’appuyer sur Dieu pour réussir sa mission.
Jean-Claude Coulibaly
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