La liste s’allonge peu à peu. Depuis samedi dernier, le nombre de personnes véritablement dans le collimateur de la justice ivoirienne, est passé à 39. Les dernières personnes qui viennent de se voir formellement inculpées par le parquet d’Abidjan, sont accusées de crimes économiques. Il s’agit de Géneviève Bro Grébé, leader des ‘’femmes patriotes’’ et Serge Boguhet, ancien cameraman de la Radiodiffusion-Télévision ivoirienne (Rti). « Deux nouvelles personnes ont été inculpées cette semaine et placées en détention préventive dans les Maisons d'arrêt et de correction de Bouna (Nord-est) et de Katiola (Centre-nord) », a indiqué dans un communiqué, Habiba Coulibaly, le substitut du procureur d’Abidjan-Plateau. Pour l’heure, l’on sait très peu de choses sur ce qui leur est vraiment reproché en terme de crime économique, vu que ces deux personnes paraissaient loin du cercle financier du clan Gbagbo. Si Bro Gré est réputée pour ses diatribes anti-Ouattara, il serait reproché à Serge Boguhet d’avoir volé une dizaine de cameras appartenant à la Rti.
Arrêtés en même temps que Laurent Gbagbo, le 11 avril dernier, dans le bunker de la résidence présidentielle, Géneviève Bro Gré et Serge Boguhet ont transité par le Golf hôtel avant d’être confinés dans une résidence surveillée à Bouna, pour la première cité et à Katiola pour le second. Avant eux, une quinzaine de personnalités civiles proches de Laurent Gbagbo, ont également été inculpées, le 27 juin dernier. Ils ont été suivis, le 10 août dernier par douze autres personnalités civiles au nombre desquelles, Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (Fpi) et Michel Gbagbo, le fils de l’ancien chef de l’Etat. Outre les civils, une cinquantaine de militaires, proches de l’ancien régime au pouvoir, ont également été épinglés par le tribunal militaire d’Abidjan.
Marc Dossa
Arrêtés en même temps que Laurent Gbagbo, le 11 avril dernier, dans le bunker de la résidence présidentielle, Géneviève Bro Gré et Serge Boguhet ont transité par le Golf hôtel avant d’être confinés dans une résidence surveillée à Bouna, pour la première cité et à Katiola pour le second. Avant eux, une quinzaine de personnalités civiles proches de Laurent Gbagbo, ont également été inculpées, le 27 juin dernier. Ils ont été suivis, le 10 août dernier par douze autres personnalités civiles au nombre desquelles, Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (Fpi) et Michel Gbagbo, le fils de l’ancien chef de l’Etat. Outre les civils, une cinquantaine de militaires, proches de l’ancien régime au pouvoir, ont également été épinglés par le tribunal militaire d’Abidjan.
Marc Dossa
