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Sport Publié le jeudi 18 août 2011 | Nord-Sud

Elections FIF/ Anzouan Kacou et Bictogo recalés ?

© Nord-Sud
Anzouan Kacou
Football: L’ex-patron du comité d`organisation de la FIF va se présenter pour la succession de son ami et président sortant, Jacques Anouma.
Candidats à la succession de Jacques Anouma au poste de président de la FIF, Anzouan Kacou et Salif Bictogo sont dans le viseur de la Commission électorale indépendante après le recours de Sidy Diallo. Seront-ils finalement recalés ? La décision finale sera rendue demain.


La Côte d’Ivoire retient son souffle. C’est en principe demain que la Commission électorale indépendante de la Fédération ivoirienne de football, qui a en charge l’organisation des élections à la succession de Jacques Anouma, se prononcera après le recours introduit contre Albert Anzouan Kacou et Salif Bictogo par le camp du candidat Augustin Sidy Diallo. « Conformément aux textes qui régissent le processus électoral devant conduire à l’Assemblée générale élective du 10 septembre 2011, le candidat Augustin Sidy Diallo a fait usage de son droit d’exercer un recours contre les décisions de la Commission électorale qui ont déclaré éligibles les listes conduites res­pectivement par messieurs Anzouan Kacou Albert et Bictogo Salif. L’usage du recours qui est d’ailleurs une voie offerte à tous les candidats, vise à faire vérifier à nouveau, mais par un organe différent du premier cité, que les listes concurrentes remplissent effectivement toutes les conditions d’éligibilité telles que définies et adoptées par les clubs de Côte d’Ivoire dans les statuts de la FIF lors de l’Assemblée générale du 9 juillet 2011… », a écrit le candidat Sidy Diallo. En (re)lisant attentivement l’article 22 des statuts de la FIF, l’on s’aperçoit très vite qu’il est bien mentionné que : « Les membres du Comité exécutif doivent avoir atteint la majorité civile, jouir de leurs droits civils et ne pas avoir encouru de condamnations comportant la perte des droits civiques ni de condamnation à une peine criminelle ou correctionnelle ». Une disposition qui vise Anzouan Kacou. Pourquoi ? Pour mémoire, le candidat de Daoukro FC et ex-responsable de l’organisation des compétitions à la FIF avait eu maille à partir avec la justice ivoirienne après le drame du 29 mars au Stade Félix Houphouet-Boigny, lors d’un certain Eléphants-Flames du Malawi (5-0). Dans le cas de Salif Bictogo, sa suspension, vieille de 2006, pour avoir boxé un arbitre, puis annulée une année plus tard par Jacques Anouma, sous la forme de grâce, le rattrape. Que décidera Alain Ekra, président de la CEI ? Réponse, demain.


Guy-Florentin Yaméogo
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