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Politique Publié le jeudi 18 août 2011 | AFP

La situation humanitaire reste "préoccupante" dans l`ouest ivoirien (ONU)

© AFP Par DR
Sécurisation de l`Ouest du pays: Hamed Bakayoko et Choi Yun Jin ont sillonné le Moyen-Cavally
Samedi 2 juillet 2011. Le ministre d`Etat, ministre de l`Intérieur Hamed Bakayoko a conduit une mission conjointe dans la région du Moyen-Cavally avec le Représentant spécial du Secrétaire général de l`Onu en Côte d`Ivoire, Yun Jin Choi. Photo: MM. Choi et Bakayoko accèdent au camp
Abidjan - La situation humanitaire reste "préoccupante" dans l`ouest de la Côte d`Ivoire, région la plus meurtrie par la récente crise
post-électorale, malgré une "dynamique de retour" des déplacés internes, a averti jeudi l`ONU.

"Une dynamique de retour est en cours, mais la situation humanitaire demeure préoccupante", a estimé le Coordonnateur humanitaire du Système des Nations unies dans le pays, Ndolamb Ngokwey, cité dans un communiqué de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci).

Dans la zone, plus de 44.000 déplacés internes sont rentrés chez eux, ce qui porte à environ 30.000 le nombre de personnes encore déplacées dans tout le pays, a-t-il précisé après de récentes visites dans la région avec des
membres du gouvernement. Selon Ngokwey, au moins 171.000 Ivoiriens restent réfugiés au Liberia voisin.

L`insécurité reste cependant "un problème" dans l`ouest, théâtre de tueries durant la guerre de fin mars-début avril, a souligné M. Ngokwey, évoquant la persistance d`"exactions par des forces militaires", sans plus de précision.

"La fin de la crise post-électorale n`est pas la fin de la crise humanitaire", a insisté le responsable onusien, pour qui la "dynamique de retour doit être accompagnée et encouragée". Plus de 314.000 personnes sont aussi exposées à "l`insécurité alimentaire", n`ayant pu cultiver ni planter durant la crise, a-t-il indiqué.

La crise née du refus de l`ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à l`élection de novembre 2010 a fait au moins 3.000 morts. Elle s`est achevée avec l`arrestation de M. Gbagbo le 11 avril par les forces du président Alassane Ouattara, après deux semaines de guerre.
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