Actualité oblige, la rencontre d’échan ges entre le ministre du Tourisme, les opérateurs économiques, les associations et Ong du secteur du tourisme, samedi, à Yamoussoukro, a tourné autour du déguerpissement annoncé de tous les commerces qui squattent le domaine public. Maquis, bars et lavages-autos sont les plus touchés par la décision conjointe du préfet, du gouverneur et du maire de la capitale politique. Aussi, malgré la vigilance du modérateur, tout a tourné autour de ce sujet. Les uns demandant au ministre son intervention pour l’arrêt ou la suspension de la décision, les autres, un point de chute avant son application. Ou encore de l’inopportunité de pareille décision en ce temps de sortie de crise. Sur le sujet, le ministre Charles Atchimou Aké s’est voulu clair : « Je ne voudrais pas donner l’impression ici que le ministre du tourisme se désolidarise de l’action du gouvernement… Il y a des instances auprès desquelles on peut se faire entendre». C’est pourquoi il invite ceux qui sont touchés par la mesure de rencontrer les autorités locales sans lesquelles, rien ne sera fait. Toutefois, a-t-il précisé, «il ne faut pas confondre les choses. Nous nous situons dans le cadre de ceux qui utilisent abusivement l’espace public. Vous serez les premiers à applaudir quand Yamoussoukro sera très belle avec des rues bien dégagées». Charles Atchimou Aké rappelle à ses hôtes le travail qu’abat sa collègue qui est en train de «nettoyer Abidjan. Pour ça, tout le monde l’applaudit». Les autres sujets ont concerné l’hôtel squatté à Tiébissou par les militaires depuis le déclenchement de la crise post-électorale, la formation des employés, les voies d’accès aux réceptifs encombrées, les impôts et les taxes exor bitantes qu’impose le Burida.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
