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Politique Publié le mercredi 24 août 2011 | Notre Voie

Renversement du Président Laurent Gbagbo : Alain Juppé avoue enfin le coup d’Etat de la France

© Notre Voie
France : Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères
La France et les autres les pays membres de l’organisation du traité de l’atlantique nord (Otan) poursuivent depuis six mois leur croisade armée contre le régime du guide libyen, Mouammar Kadhafi. L’objectif étant d’installer en Libye un nouveau pouvoir contrôlé par l’Otan. Place sera alors faite au partage du pétrole libyen entre les parrains (Otan) qui soutiennent actuellement le Conseil national de transition (Cnt, les rebelles qui veulent prendre le pouvoir). C’est dans ce contexte que le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, va être trahi par sa langue. Tout en parlant du rôle que joue la France dans le désastre libyen, il fera une révélation sur le coup d’Etat perpétré contre le président Laurent Gbagbo en Côte d’ivoire, le 11 Avril 2011. « Les insurgés n’auraient pas pu entrer à Tripoli (capitale libyenne) sans l’aide des militaires français. Le France a pris des risques en Libye, comme elle en avait pris en Côte d’Ivoire », a confessé le chef de la diplomatie française. Par cette déclaration, Alain Juppé avoue, enfin, que c’est la France qui a renversé par un coup d’Etat militaire, le Président Laurent Gbagbo, le 11 avril dernier. On se souvient, en effet, que face à l’incapacité des forces rebelles pro-Ouattara à tenir tête aux Forces de défense et de sécurité (Fds, l’armée régulière ivoirienne), la France avait largué, à partir du 31 mars, des bombes sur la résidence officielle du président de la République de Côte d’Ivoire qui a été détruite à moitié. Ensuite, les forces spéciales de l’armée française, à bord de plusieurs chars de combat, ont défoncé le portail de la résidence présidentielle, arrêté le président Laurent Gbagbo, son épouse et ses proches, avant de les remettre au forces rebelles pro-Ouattara. Qui détienne le couple présidentiel Gbagbo depuis lors en résidences surveillées dans le nord du pays (Korhogo et Odienné). Les autorités françaises avaient, jusqu’à hier lundi 22 août, nié les faits et l’implication de l’armée française. Elles tentaient continuellement de faire croire que le président Laurent Gbagbo avait été arrêté par ceux qu’elles appellent « les forces pro-Ouattara ». Un peu plus de quatre mois après, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, très proche collaborateur du chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, vient de passer aux aveux. Confirmant ainsi, l’adage qui dit que « le mensonge se réveille tôt. Mais finit toujours par se faire coiffer au poteau par la vérité ».

Boga Sivori
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