La Côte d`Ivoire attend les élections législatives pour la fin de l`année 2011. Avec le renouvellement de la Commission centrale de la Cei lundi dernier, on peut dire que le compte à rebours a véritablement commencé pour le président Bakayako, ses collaborateurs et les principaux partenaires nationaux et internationaux du processus électoral. Pour la Côte
d`Ivoire, le défi est immense. Après une présidentielle qui a propulsé le pays dans un conflit meurtrier, ces élections législatives se présentent comme un sérieux test dans le processus de réconciliation nationale et surtout de normalisation politique. Tous les acteurs politiques en sont conscients, à commencer par le président de la République qui, le premier, a formulé le
vœu de voir les législatives se tenir avant fin 2011. Mais au regard de l`ampleur des dégâts
survenus à la Commission électorale indépendante, ainsi que des mutations politiques
et administratives profondes consécutives à l`élection présidentielle, l`on est en droit de s`interroger aujourd`hui si la Cei dispose de moyens humains et matériels adéquats pour organiser le scrutin dans les délais prescrits.
A cette préoccupation, une source proche du président de la Cei répond en nous confiant toute la confiance, la sérénité et la détermination du président Bakayoko. Tout en requérant l`anonymat, cette source qui est en réalité un commissaire central, proche collaborateur de Youssouf Bakayoko, nous a témoigné la grande volonté de la Cei d`organiser les législatives dans les délais souhaités. " Depuis lundi dernier, les commissaires entrants ont prêté serment.
La Cei peut bel et bien tenir le scrutin dans les délais ; nous travaillons à cela, c`est la volonté du chef de l`Etat, Sem Alassane Ouattara qui a, à cœur, de renouer avec la démocratie … ".
A la question de savoir si des entraves pourraient trahir ces engagements et contrarier la Cei, notre source est plutôt catégorique : rien, rétorque-t-il, avant de mettre en garde contre les rumeurs qui n`ont d`autre finalité que de polluer insidieusement le climat socio-politique. Les obstacles existent certes mais ils ne sont pas insurmontables. Ce n`est pas la première fois que la Cei fait face à des contraintes d`ordre matériel ou financier dans un environnement socio politique particulièrement difficile et délétère. Retenez que la Commission électorale indépendante a repris ses activités depuis la mi-mai, avec un objectif bien précis : la tenue des élections législatives pour la fin 2011, comme le souhaitent le président Ouattara, tous les
Ivoiriens et la communauté internationale.
Dès son retour d`exil forcé, le président Youssouf Bakayoko a pu saisir tous les organes représentés au sein de la commission centrale aux fins de confirmer leurs représentants respectifs et le cas échéant de pourvoir à leur remplacement. Notamment la présidence de la République et bien d`autres institutions qui ont connu de grandes mutations en leur sein.
Dans leur volonté commune d`instaurer un régime démocratique parfait par la mise en place effective des autres pouvoirs, législatif et judiciaire, les différentes parties ont tous accédé à la diligence du président de la Commission électorale. A ce jour, tous les commissaires sont tous connus, et ont prêté serment devant le Conseil constitutionnel avant-hier lundi. Mais en attendant la prise de fonction officielle des anciens et nouveaux promus, le bureau central a abattu un travail titanesque. Sous l`impulsion de son président, nombre de questions ont déjà connu des réponses satisfaisantes tandis que des propositions sont formulées pour d`autres qui feront l`objet d`examen par la commission centrale dès sa prise de fonction. Il en est des diverses questions liées aux salaires du personnel de la Cei, au rééquipement de la Cei, à la composition de la commission centrale, au découpage électoral, au financement des élections, à la liste électorale, au calendrier électoral. Autant de préoccupations minutieusement examinées par le président Youssouf Bakayoko et son équipe.
Le président multiplie déjà les démarches auprès du Gouvernement ainsi que des bailleurs de fonds pour dénouer à l`avance tout ce qui pourrait constituer un obstacle à une bonne organisation des élections. Sauf entrave politique majeure, la Cei devrait tenir donc les délais.
AKWABA Saint Clair
d`Ivoire, le défi est immense. Après une présidentielle qui a propulsé le pays dans un conflit meurtrier, ces élections législatives se présentent comme un sérieux test dans le processus de réconciliation nationale et surtout de normalisation politique. Tous les acteurs politiques en sont conscients, à commencer par le président de la République qui, le premier, a formulé le
vœu de voir les législatives se tenir avant fin 2011. Mais au regard de l`ampleur des dégâts
survenus à la Commission électorale indépendante, ainsi que des mutations politiques
et administratives profondes consécutives à l`élection présidentielle, l`on est en droit de s`interroger aujourd`hui si la Cei dispose de moyens humains et matériels adéquats pour organiser le scrutin dans les délais prescrits.
A cette préoccupation, une source proche du président de la Cei répond en nous confiant toute la confiance, la sérénité et la détermination du président Bakayoko. Tout en requérant l`anonymat, cette source qui est en réalité un commissaire central, proche collaborateur de Youssouf Bakayoko, nous a témoigné la grande volonté de la Cei d`organiser les législatives dans les délais souhaités. " Depuis lundi dernier, les commissaires entrants ont prêté serment.
La Cei peut bel et bien tenir le scrutin dans les délais ; nous travaillons à cela, c`est la volonté du chef de l`Etat, Sem Alassane Ouattara qui a, à cœur, de renouer avec la démocratie … ".
A la question de savoir si des entraves pourraient trahir ces engagements et contrarier la Cei, notre source est plutôt catégorique : rien, rétorque-t-il, avant de mettre en garde contre les rumeurs qui n`ont d`autre finalité que de polluer insidieusement le climat socio-politique. Les obstacles existent certes mais ils ne sont pas insurmontables. Ce n`est pas la première fois que la Cei fait face à des contraintes d`ordre matériel ou financier dans un environnement socio politique particulièrement difficile et délétère. Retenez que la Commission électorale indépendante a repris ses activités depuis la mi-mai, avec un objectif bien précis : la tenue des élections législatives pour la fin 2011, comme le souhaitent le président Ouattara, tous les
Ivoiriens et la communauté internationale.
Dès son retour d`exil forcé, le président Youssouf Bakayoko a pu saisir tous les organes représentés au sein de la commission centrale aux fins de confirmer leurs représentants respectifs et le cas échéant de pourvoir à leur remplacement. Notamment la présidence de la République et bien d`autres institutions qui ont connu de grandes mutations en leur sein.
Dans leur volonté commune d`instaurer un régime démocratique parfait par la mise en place effective des autres pouvoirs, législatif et judiciaire, les différentes parties ont tous accédé à la diligence du président de la Commission électorale. A ce jour, tous les commissaires sont tous connus, et ont prêté serment devant le Conseil constitutionnel avant-hier lundi. Mais en attendant la prise de fonction officielle des anciens et nouveaux promus, le bureau central a abattu un travail titanesque. Sous l`impulsion de son président, nombre de questions ont déjà connu des réponses satisfaisantes tandis que des propositions sont formulées pour d`autres qui feront l`objet d`examen par la commission centrale dès sa prise de fonction. Il en est des diverses questions liées aux salaires du personnel de la Cei, au rééquipement de la Cei, à la composition de la commission centrale, au découpage électoral, au financement des élections, à la liste électorale, au calendrier électoral. Autant de préoccupations minutieusement examinées par le président Youssouf Bakayoko et son équipe.
Le président multiplie déjà les démarches auprès du Gouvernement ainsi que des bailleurs de fonds pour dénouer à l`avance tout ce qui pourrait constituer un obstacle à une bonne organisation des élections. Sauf entrave politique majeure, la Cei devrait tenir donc les délais.
AKWABA Saint Clair
