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Art et Culture Publié le jeudi 1 septembre 2011 | L’expression

Culture / 100 jours d’Alassane Ouattara au pouvoir : Ça bouge sur la scène

© L’expression Par PRISCA
Activités gouvernementales : le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandama remet les lettres de nomination des nouveaux Directeurs généraux Constance Yaï (AICF) et Koné Dodo (palais de la Culture)
Mercredi 29 juin 2011. Abidjan. Cabinet du ministre de la Culture et de la Francophonie
En 100 jours de présence, le gouvernement mis en place par le président Alassane Ouattara et présidé par Guillaume Soro a fait bouger les lignes. Le ministre de la Culture et de la
francophonie, Maurice Kouakou Bandaman n’est pas resté en marge de ce mouvement. Il a impulsé au monde de la culture une cadence nouvelle à travers des actes forts.

Ce n’est pas à un nouveau venu sur la scène culturelle et artistique que le président Ouattara a confié la gestion du ministère de la Culture et de la francophonie. Nommé le 1er
juin à ce poste, Maurice Kouakou Bandaman comptabilise aujourd’hui – comme ses collègues des autres ministères – cent jours de présence au sein de l’équipe dirigée par le
Premier ministre Guillaume Soro. En accédant à ce département, le ministre-écrivain a clairement affiché ses ambitions, en osmose avec les aspirations du chef de l’Etat :
faire de la Culture une des pierres angulaires de l’action gouvernementale. Dans cette veine, Maurice Kouakou Bandaman, a posé un certain nombre d’actions, à l’effet de
redonner à la culture ses lettres de noblesse. Après une visite dans la plupart des structures sous sa tutelle – Burida, palais de la culture, bibliothèque nationale, Insaac, etc. – le patron de
la culture en Côte d’Ivoire a donné le ton, en démettant Gadji Céli et Michel Baroan, les anciens dirigeants du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), pour remédier à l’irrégularité constatée dans le processus de leur installation.

Preuve, s’il en est, qu’avec Alassane Ouattara, la gestion des affaires publiques passe par le respect scrupuleux des textes en vigueur. Le locataire du 22ème étage de la Tour E du Plateau a également entrepris, de concert avec le Burida, l’identification des espaces de loisirs à l’effet de faciliter la collecte et le paiement des droits sur les productions qu’ils exécutent dans leurs espaces. Maurice Bandaman ne s’est pas arrêté en chemin. Conscient de ce qu’une action isolée, qui ne s’inscrit dans aucun programme cohérent ne saurait prospérer seule, il a procédé, le vendredi 12 août, à la rentrée culturelle du département dont il a la charge. Au cours de cette cérémonie, les grands axes de son action ont été dégagés.

Le palais de la culture fait aussi partie des priorités du patron de la culture. L’inadaptation du statut du palais de la culture et de sa gestion financière actuelle à celle d’une entreprise
culturelle, l’inadaptation du statut de ses contractuels régis par le droit privé dans un établissement fonctionnant selon les règles de la Fonction Publique ont interpellé Maurice
Bandaman qui a appelé à une réflexion pour une réforme profonde et complète de l’institution culturelle. Ainsi, les mardi 23 et mercredi 24 août, un séminaire a-t-il été organisé aux fins de réfléchir sur les champs d’intervention et les domaines d’activité du palais, de lui définir un nouveau statut juridique en phase avec les nouvelles exigences de la culture et de déterminer de façon précise le cadre de gestion de cette institution afin de garantir la gestion efficiente des deniers qu’il génère. Il est vrai, le collaborateur du président de la République n’avait pas la prétention de résoudre tous les problèmes de la culture en un tournemain, mais son action, en trois mois, a contribué à donner une certaine lisibilité au secteur. Plusieurs chantiers attendent néanmoins d’être achevés, pour redonner au secteur ses lettres de noblesse et lui permettre de jouer pleinement le rôle auquel le destine le gouvernement. Il faut citer entre autre, la Bibliothèque nationale, dont les livres se cherchent une seconde jeunesse, le Musée des civilisations, qui a payé un lourd tribut à la crise postélectorale, les infrastructures – salles de spectacles, de cinéma – qui ont été pillées ou rendues inopérantes par leur non entretien.

M’Bah Aboubakar
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