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Santé Publié le jeudi 1 septembre 2011 | Le Mandat

... ils ont dit... : N’DRI YOMAN (Ministre de la santé et de lutte contre le Sida)

© Le Mandat Par DR
61ème réunion du comité régional de l’OMS : des centaines de scientifiques attendus à Yamoussoukro
Mercredi 24 aout 2011. Abidjan. Salle de conférence du ministère de la Communication, Tour C, 16e étage, au Plateau. Mme Thérèse N’Dri Yoman, ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida, présidente du comité d’organisation de la 61ème réunion du comité régional de l’Organisation mondiale de la santé fait le point des préparatifs de cette importante rencontre qui se tiendra à Yamoussoukro, à partir du 29 août prochain
D’abord, je voudrais me permettre, avec l’autorisation du Directeur régional de l’OMS, de dire que le comité technique qui a travaillé sur le dossier du Fonds africain d’aide pour les urgences de santé publique a fait une proposition de 100 millions de dollars. Ce montant a été discuté en assemblée plénière et certains pays ont suggéré qu’on le revoit un peu à la baisse. Pour le moment les discussions se poursuivent et rien n’a été arrêté en ce qui concerne le montant exact alloué à ce Fonds, donc pour le moment, nous pensons que nous avons les 100 millions de dollars à discuter et je pense que d’ici la fin des travaux, nous aurons quelque chose de précis. Concernant la Côte d’Ivoire, nous savons que le financement du système de santé est une préoccupation. Mais aujourd’hui à cette réunion historique de la 61ème Session, les ministres de la Santé des Etats africains de la zone OMS-Afrique ainsi que les ministres de l’Economie et des Finances présents ont cherché à voir si on pouvait promouvoir une certaine rupture dans le financement du système de la sante. Qu’est-ce que cela veut dire ? Nous avons constaté que tous es pays d’Afrique dépendent, en ce qui concerne le financement de la santé, des partenaires extérieurs, et on a l’impression que nous favorisons la politique de la main tendue. C’est pourquoi, il était important de penser à un financement qui permette une contribution adéquate des pays africains eux-mêmes. Lorsqu’il y a des catastrophes qui surviennent dans les pays africains, catastrophes qui peuvent être naturelles, ou alors des urgences humanitaires, et des crises sociopolitiques qui entrainent une riposte urgente en matière de santé, on a quel.que fois du mal à mobiliser des ressources extérieures en tout cas au niveau qu’il faut. C’est pourquoi les ministres de la Santé ont jugé utile de mettre en place ce Fonds. Et la Côte d’Ivoire qui va dans le sens de l’autonomie financière du système de la santé, je pense, va faire le plaidoyer pour qu’effectivement on puisse mettre en place ce Fonds d’urgence. Nous allons tout à l’heure (Ndlr, hier mercredi après-midi) le président de la République (Ndlr,Alassane Ouattara) et je pense que nous allons li porter cette information pour que la Côte d’Ivoire soit parmi les pays qui soutiennent comme toujours, les efforts en matière de financement. En ce qui me concerne, quelle est la place de la santé dans la politique du gouvernement étant donné que nous sortons d’une crise, je dirais d’emblée que le fait que la Côte d’Ivoire ait accepté d’organiser cette 61ème Session régionale de l’OMS à Yamoussoukro, malgré cette période difficile de post-crise, marque un signal fort de ce que la santé demeure une priorité pour le gouvernement de Côte d’Ivoire. Nous avons profiter de cette occasion pour faire un plaidoyer auprès des partenaires essentiels qui ont toujours aidé a Côte d’Ivoire à assurer le financement de son système de santé mais des contraintes justement ont qu’il avait eu un blocage dans le décaissement de ces fonds. Nous avons rencontré e Fonds mondial, avec son directeur exécutif qui était là pour ce qui concerne le financement du Vih, le tuberculose et le paludisme. Nous avons rencontré le Fonds GAVI en ce qui concerne le financement de la vaccination de routine, et je pense qu’ils ont compris nos préoccupations. Nous allons retirer des retombées de cette réunion en ce sens que si les conditions sont vraiment réunies, et c’est ce que nous allons nous atteler à faire pour que ces décaissements reprennent. Donc la santé demeure une priorité pour e gouvernement. Vous avez vu que dans a matrice d’actions gouvernementales, la santé est en bonne position. Et nous allons œuvrer pour que nos populations puissent être traitées convenablement en ce qui concerne les pathologies les plus importantes.

Dr MARGARET CHAN (DG de l’OMS)

Je vais rencontrer le président de la République avec Mme le ministre de a Santé, permettez moi de vous dire ce que je vais essayer de dire à SEM. Alassane Ouattara, lorsque j’arrive en audience chez lui. Beaucoup de preuve indique l’importance de la santé. Un directeur général de l’Organisation a dit que la santé ce n’est pas tout mais sans santé il n’y a rien. C’est vrai que ce qui compte c’est la santé des habitants de ce pays. Vous avez les ressources humaines et vous allez pouvoir appuyer vos gouvernements. Le gouvernement qui est actuellement stable est en bonne position pour améliorer son développement. Et ceci serait bon pour les gens. Investir dans les femmes, la santé des enfants et des hommes aidera le pays dans son ensemble. La santé des enfants est très importante. Le Vih, la vaccination, la malaria sont très importantes car ça se passent dans ces pays. Ce sont des priorités qui sont importantes et nous allons aider le gouvernement et le ministre de la santé pour améliorer la santé des populations.

Propos recueillis par Olivier Yao
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