x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Sport Publié le vendredi 2 septembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Présidence de la FIF / De 1960 à 2011 : Voici les différents dirigeants qui se sont succédé à la maison de verre

© L’intelligent d’Abidjan Par Fatogoma S.
Election à la présidence de la FIF: images du lancement de la campagne de Augustin Sidy Diallo
Mardi 23 Août 201. Abidjan, Plateau. Hôtel Pullman. Le candidat Sidy Augustin Diallo lance sa campagne pour la présidentielle de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF). Photo: l`ancien président Dieng Ousseynou
Avant l’élection du douzième président de la Fédération ivoirienne de football, le 10 septembre prochain, l’IA fait une rétrospective des 11 dirigeants de l’instance faitière du football en Côte d’Ivoire, avec leurs différents lauriers.

Germain Coffi Gadeau a été le premier président de la Fédération dès sa création en 1960, aux premières heures de l’indépendance du pays. Homme politique et proche collaborateur du père fondateur, Félix Houphouët-Boigny, Gadeau s’est fait remarquer à la tête du Stade d’Abidjan, club avec lequel il a soulevé la Coupe d’Afrique des clubs champions en 1966, trois ans après son départ de la FIF. De 1960 à 1963, Coffi Gadeau a œuvré à positionner la Côte d’Ivoire sur la scène continentale. En 1963, Mathieu Ekra, un autre homme fort du Père-fondateur « Nanan Boigny », lui succède pour deux ans. Selon des témoignages de sportifs, ces deux dirigeants restent les pionniers de la FIF des années 60. A partir de 1965, ce sont des cadres de l’administration ivoirienne qui prendront tour à tour le contrôle de la Fédération. Ibrahim Coulibaly, le troisième passera sept ans à la tête de la FIF. Sous sa houlette, les Eléphants se signaleront à la CAN en 1965 et 1968, avec à la clé une médaille de bronze, synonyme de troisième place à deux reprises, respectivement en Tunisie et en Ethiopie. Eustache Manglé et Laurent Pokou ont véritablement contribué au réveil des pachydermes, grâce à leur sens du but. Hubert Varlet prend le relais en 1972 pour un an de règne. Parce que démis de ses fonctions, par le ministre des Sports d’alors. Camille Oguié sera nommé président de la Fédération, pour la première fois dans l’histoire footballistique de la Côte d’Ivoire. Une sorte d’intérim qui ne durera qu’un an (1973-1974). Amani Goly, administrateur des impôts succèdera à Oguié. Son règne dure six ans (1974-1980). Le magistrat Brizoua-Bi Jean est élu en 1980. Avec lui, la Côte d’Ivoire va organiser la 14e édition de la coupe d’Afrique des nations. Même si les Eléphants n’ont pas atteint le carré d’as sur leur sol, éliminés par les Lions Indomptables, les Ivoiriens dans leur ensemble, auront vibré au rythme de la fête africaine du ballon rond cette année-là. En 1986, la Côte d’Ivoire rectifiera le tir en Egypte avec un troisième rang africain à la CAN. Mais après huit ans de gestion (1980-1988), Brizoua-Bi sera démis comme ce fut le cas de Varlet, par le ministre des Sports. Le ministre Laurent Dona-Fologo nommera Ezan Emmanuel pour diriger la FIF, pour la seconde fois dans l’histoire du pays. Il restera à la maison de verre deux ans avant de passer la main à René Diby, le pharmacien élu, dès 1990. Nommé ministre des Sports par le Président de la République, il démissionnera après quelques mois.
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Sport

Toutes les vidéos Sport à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ