Les Ivoiriens n’en n’ont pans encore fini avec les objets explosifs. De nouvelles découvertes viennent d’être faites. Cette fois à Yamoussoukro.
20 tonnes d’obus et de missiles pour Sukoï 25 (avions de chasse), un centre de pilotage pour drones et un drone armé prêt au lancement. C’est la découverte faite le jeudi 1er septembre 2011 à Yamoussoukro par le chef d’état-major général des armées, le général Soumaïla Bakayoko, selon une source militaire très crédible.
Qui a souhaité garder l’anonymat, ce sont les autorités civiles de la capitale politique qui ont découvert l’arsenal. Et qui ont averti les autorités préfectorales et militaires aux fins de remonter l’information pour éviter à Yamoussoukro le drame encore très récent de Daloa. « Des obus et des missiles pour Sukoï 25 ont été découverts au 2e échelon », (ancien siège de la société Sabec), squatté par les miliciens et autres supplétifs militaires depuis le début de la crise en 2002 non loin de la basilique. C’est donc tout naturellement que le général Soumaïla Bakayoko, et sa forte délégation au nombre de laquelle l’on a noté la présence du général Gervais Kouakou, commandant supérieur de la gendarmerie nationale ont été guidés par le gouverneur Augustin Thiam. Qui avait à ses côtés le maire de la commune de Yamoussoukro et M. Ekponon André, le préfet de la région des lacs de même que le commandant de la gendarmerie et le préfet de police. Le gouverneur du district conduira ensuite ses hôtes à l’aéroport international de Yamoussoukro où la délégation découvrira le centre de pilotage pour drones et un drone armé prêt au lancement. «C’est comme s’ils s’apprêtaient à faire une attaque et qu’ils avaient été surpris par l’entrée des Forces républicaines de Côte d’Ivoire à Yamoussoukro. Heureusement qu’ils ont fui, abandonnant tout… », croit comprendre notre source. C’est aussi là qu’est garé depuis trop longtemps (2 ans selon des sources aéroportuaires) un Boeing 727 appartenant à un des proches du régime Gbagbo. Donc un danger potentiel.
C’est donc à juste titre que le Cemag a aussitôt pris quelques décisions et fait des recommandations. «D’abord, que les populations soient vigilantes et signalent aux autorités tout objet qui s’apparente aux armes qu’elles auraient vu » et qui peut être dangereux pour elles. Ensuite, le général Bakayoko a décidé de l’arrivée d’experts pour gérer au mieux cet arsenal. Dès ce matin, croit-on savoir, le général Wognin sera à Yamoussoukro pour une mission d’évaluation. « En attendant les experts (sapeurs) en balistique et en mine qui vont inspecter les lieux et démanteler les sites ».Commentant la découverte, notre source estime que « les ex-Fds proches du pouvoir défunt s’étaient surarmées et, nous ne sommes pas à l’abri d’autres découvertes, notamment à l’Ouest qui est une véritable poudrière ». A son avis, c’est au vu de tout cet arsenal que le président Gbagbo et ses fidèles ont préféré cette guerre absurde qu’ils étaient convaincus de gagner.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
20 tonnes d’obus et de missiles pour Sukoï 25 (avions de chasse), un centre de pilotage pour drones et un drone armé prêt au lancement. C’est la découverte faite le jeudi 1er septembre 2011 à Yamoussoukro par le chef d’état-major général des armées, le général Soumaïla Bakayoko, selon une source militaire très crédible.
Qui a souhaité garder l’anonymat, ce sont les autorités civiles de la capitale politique qui ont découvert l’arsenal. Et qui ont averti les autorités préfectorales et militaires aux fins de remonter l’information pour éviter à Yamoussoukro le drame encore très récent de Daloa. « Des obus et des missiles pour Sukoï 25 ont été découverts au 2e échelon », (ancien siège de la société Sabec), squatté par les miliciens et autres supplétifs militaires depuis le début de la crise en 2002 non loin de la basilique. C’est donc tout naturellement que le général Soumaïla Bakayoko, et sa forte délégation au nombre de laquelle l’on a noté la présence du général Gervais Kouakou, commandant supérieur de la gendarmerie nationale ont été guidés par le gouverneur Augustin Thiam. Qui avait à ses côtés le maire de la commune de Yamoussoukro et M. Ekponon André, le préfet de la région des lacs de même que le commandant de la gendarmerie et le préfet de police. Le gouverneur du district conduira ensuite ses hôtes à l’aéroport international de Yamoussoukro où la délégation découvrira le centre de pilotage pour drones et un drone armé prêt au lancement. «C’est comme s’ils s’apprêtaient à faire une attaque et qu’ils avaient été surpris par l’entrée des Forces républicaines de Côte d’Ivoire à Yamoussoukro. Heureusement qu’ils ont fui, abandonnant tout… », croit comprendre notre source. C’est aussi là qu’est garé depuis trop longtemps (2 ans selon des sources aéroportuaires) un Boeing 727 appartenant à un des proches du régime Gbagbo. Donc un danger potentiel.
C’est donc à juste titre que le Cemag a aussitôt pris quelques décisions et fait des recommandations. «D’abord, que les populations soient vigilantes et signalent aux autorités tout objet qui s’apparente aux armes qu’elles auraient vu » et qui peut être dangereux pour elles. Ensuite, le général Bakayoko a décidé de l’arrivée d’experts pour gérer au mieux cet arsenal. Dès ce matin, croit-on savoir, le général Wognin sera à Yamoussoukro pour une mission d’évaluation. « En attendant les experts (sapeurs) en balistique et en mine qui vont inspecter les lieux et démanteler les sites ».Commentant la découverte, notre source estime que « les ex-Fds proches du pouvoir défunt s’étaient surarmées et, nous ne sommes pas à l’abri d’autres découvertes, notamment à l’Ouest qui est une véritable poudrière ». A son avis, c’est au vu de tout cet arsenal que le président Gbagbo et ses fidèles ont préféré cette guerre absurde qu’ils étaient convaincus de gagner.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro