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Politique Publié le lundi 5 septembre 2011 | Nord-Sud

Miaka Ouréto, à propos de la survie du parti de Gbagbo : « Le Fpi est incontournable dans le pays»

Quel a été l’objet de ce comité central ?
Nous sommes dans un environnement très sensible et les militants du Fpi, qui doivent revendiquer d’être les précurseurs en matière de démocratie, devront avoir un langage plus ou moins homogène. Il faut éviter d’avoir un langage qui mette le parti en difficulté, remette en cause l’équilibre du pays et le processus de paix auquel nous adhérons tous. Nous sommes venus réaffirmer cela. Pour que nous soyons sur la même longueur d’onde, nous avons dégagé des positions à travers des documents qui ont été rédigés par nos experts.

Est-ce que vous allez aux législatives?
Le moment n’est pas encore arrivé ; vous avez constaté qu’on ne s’est pas prononcé sur la question. Nous avons seulement fait des analyses par rapport aux écueils qui existent, aujourd’hui, que nous pensons qui doivent être levés pour que le Fpi participe aux élections.

Ne seriez-vous pas en train préparer un boycott de ces échéances ?
Ceux qui vous disent cela, ce sont des ennemis du Fpi. Parce que le Fpi est la fille des élections. Nous avons toujours choisi originellement la voie de la transition pacifique ; cela veut dire la voie des élections pour parvenir au pouvoir. Nous avons été évincés du pouvoir ; c’est normal, c’est l’alternance. Seulement, c’est arrivé dans un environnement qui nous fait tous mal. Parce qu’il y a eu la guerre, des morts. Que ce soit des Ivoiriens ou des étrangers. C’est cet aspect qui nous fait mal, que nous regrettons. Sinon, des élections, nous disons oui, il faut aller à des élections. Mais pas des élections à n’importe quelles conditions aussi.

Qu’est-ce que vous attendez pour aller à ces élections ?
La présence du Fpi est incontournable dans le pays. Cela doit pouvoir se traduire à travers des élus au parlement, à la tête des conseils généraux et des communes.

Finalement, le Fpi ira-t-il oui ou non aux législatives ?
Je ne peux pas vous répondre pour l’instant. Les autres sont au pouvoir, c’est pourquoi ils adoptent la vitesse du vent. Nous, dans l’opposition nous avons plusieurs méthodes. Nous sommes obligés de passer par des manières pour dire qu’il faut telles conditions… Ce sont des choses qui se négocient. Donc, nous sommes en train de négocier, nous avons écrit au président de la République depuis le 1er août 2011. Nous attendons qu’il nous réponde, pour discuter de toutes ces questions.

Vous qui êtes aussi député, quel est la situation du paiement des salaires des élus Fpi ?
Nos indemnités sont retenues depuis 5 mois et qu’on ne paie pas. Le mois dernier, ils ont publié dans la presse qu’on a payé les députés. Mais, il fallait y voir. Des députés qui avaient deux millions se retrouvent avec à peine six cent mille francs dans leurs comptes. Et, le banquier vous dit qu’on vous a viré six cent mille francs, il ne reste plus rien. Nous vivons dans des conditions difficiles.

Propos recueillis par B.I.
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