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Politique Publié le mardi 6 septembre 2011 | Nord-Sud

Guillaume Soro prévient : «Les racketteurs pris seront radiés »

Ce sera désormais la sanction ultime contre les agents des forces de l’ordre pris en flagrant délit de racket. Selon le Premier ministre et ministre de la Défense, Guillaume Soro, tous ceux qui se rendront coupables de racket doivent être purement et simplement « radiés ». « Il faut, à présent, que les éléments pris sur le fait, soient radiés et que les sanctions soient médiatisées ». Le Premier ministre a fait part de cette volonté personnelle et gouvernementale d’éradiquer, de façon radicale, le cancer, hier, à la fin du conseil des ministres. Il a confié qu’il a été constaté une « résurgence du racket et de la corruption ». « Cet état de fait qui empoisonne l’environnement des affaires et le quotidien de nos compatriotes est de nature à fragiliser l’équilibre social que nous sommes en train de bâtir après une si difficile crise », a-t-il déploré. L’intervenant a également déploré que l’opération de salubrité initiée par le gouvernement ne soit pas suivie sur le terrain par les mairies. «Les déversements de déchets sauvages continuent. Les maires ne relaient pas suffisamment, de notre point de vue, les actions de salubrité qui sont menées. Les gravats de destruction des constructions anarchiques ne sont pas ramassés », a-t-il constaté. Et, d’informer que ces dernières (les mairies) seront interpellées afin qu’elles jouent leur rôle sur le terrain.
Brunot Koné, le porte-parole du gouvernement, a animé un point-presse à la fin de la réunion des ministres, la première après les vacances gouvernementales. La reprise, à l’en croire, s’est faite dans une bonne ambiance. Il a développé quelques points qui ont été au centre des échanges.
Koné Bruno a souligné que le gouvernement a pensé au recasement des déguerpis. Des réflexions ont lieu dans ce sens, a-t-il confié. Par exemple, a expliqué l’intervenant, des corps de métier déguerpis seront relocalisés afin de permettre à la population de les retrouver plus facilement. Pour ce qui est du dédommagement, il a souligné que «cela est plus difficile» dans la mesure où ces personnes se sont installées sans aucune autorisation. Le conseil, a-t-il informé, ne s’est pas prononcé sur les conditions du Front populaire ivoirienne (Fpi) qui exige notamment la libération de ses leaders avant les législatives. «Le gouvernement ne traite pas des questions relative à la vie des partis politiques», a justifié Bruno Koné. Qui a rappelé que les lois ivoiriennes garantissent la liberté d’expression et d’activité aux formations politiques. Et, de répondre à ce cadre du Fpi qui a argué qu’ils s’opposeront au pouvoir et qu’il n’y aura rien : «bien sûr qu’il n’y aura rien. Parce que c’est normal qu’il n’y ait rien. Quand on s’oppose d’une façon républicaine, d’une façon qui est conforme à nos règles et à notre droit». «C’est ce que nous demandons à tous les partis y compris au Fpi. Et, nous l’encourageons à revenir dans la vie politique ivoirienne», a conclu Bruno Koné.

Bamba K. Inza
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