x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le mardi 6 septembre 2011 | Le Temps

Dédommagement réclamé par le secteur privé : Moussa Dosso (Ministre de l’Industrie) : “L’Etat n’a pas d’argent…”

© Le Temps Par Nathan Koné
Investiture du Président de la République: Yamoussoukro a vécu des moments inoubliables
Samedi 21 mai 2011. Yamoussoukro. Le monde entier, représenté par plus d`une vingtaine de chefs d`état, s`est donné rendez-vous en Côte d`Ivoire pour célébrer la victoire de la démocratie et le sacre du Président Alassane Ouattara. Photo: l`arrivée du ministre Dosso Moussa (centre)
Profitant du petit déjeuner de presse organisé par le Comité de Concertation Etat/Secteur privé (Csesp), le vendredi dernier à l’hôtel Pullman, au Plateau, le ministre Moussa Dosso de l’Industrie, est revenu sur certaines préoccupations du secteur privé ivoirien qui a subi de lourds préjudices lors de la dernière crise post-électorale, évaluées selon lui à plus de 655 milliards de Fcfa. « l’Etat de Côte d’Ivoire n’ a pas d’argent à donner comme le réclament certains opérateurs économiques. Un travail d’évaluation du préjudice supposé est en cours avec le Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement( Bnetd). Les entreprises qui seront retenues pourront avoir accès à des capitaux longs. Nous avons donc commencé des consultations avec les banques régionales pour trouver une solution au cas spécifique de la Cote d’Ivoire. Pour les financements, nous sommes en contact avec des banques telles que la Banque ouest-africaine de développement (Boad) et la Banque africaine de développement (Bad). Il faut pouvoir trouver des solutions région », a dit le ministre Moussa Dosso. Aussi, a-t-il ajouté qu’en vue d’accroître la célérité dans la création des entreprises, un espace est en voie d’acquisition, au Plateau, pour accueillir les locaux du centre qui traitera avec célérité les formalités administratives. Cela sera appuyé par la révision du code des investissements qui date de 1995. «Nous devons travailler pour mettre en œuvre les avantages spécifiques. C’est-à-dire qu’il faut élargir la base des avantages afin que certaines filières comme la banane, l’ananas en difficulté et même le café-cacao pour que ces produits puissent atteindre un niveau de transformation acceptable», a-t-il. . Aux yeux du ministre, le Ccesp est l’organe qui permettra de mettre en œuvre tous ces chantiers. Puisqu’il sera chargé de recueillir tous les problèmes du secteur privé ivoirien auxquels des solutions doivent être trouvées. A noter que dans le cadre de ses activités, le Csesp dont le secrétariat technique est assuré par Madame Fadiga Mariam, a posé quelques actes forts. Citons entre autres, la suppression d’un prélèvement au profit des Frci dans la zone portuaire de San Pedro.

B. Mafoumgbé
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ