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Sport Publié le mercredi 7 septembre 2011 | Le Mandat

Election à la Fif 2011 / Le processus des grands rebondissements

© Le Mandat Par Nathan Kone
Election à la présidence de la FIF: lancement de la campagne de Salif Bictogo
Mardi 23 Août 201. Abidjan, Plateau. Hôtel Pullman. Le candidat Salif Bictogo lance sa campagne pour la présidentielle de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF). Photo: l`international Cyril Domoraud
La présente élection à la tête de la Fif est certainement la plus palpitante de l’histoire du football en Côte d’Ivoire. Avec une bataille médiatique impressionnante, mais également des rebondissements à vous couper le souffle. A trois jours de la date fatidique du 10 septembre, on n’est encore sûr de rien.

Vous avez dit élection à la présidence de la Fif! On se trouve en football, et le contexte épouse parfaitement l’image d’un match et tout ce qui va avec. Préparation, rebondissements et suspense jusqu’au coup de sifflet final. Le long processus entamé depuis le 19 juillet, date de l’acte 2 de l’Assemblée générale mixte, est prévu pour prendre fin le 10 septembre prochain. Mais, avant, on aura été servi, très bien servi même, au banquet des revirements de situation. Et, ce n’est pas encore fini. « Nous ne sommes que mardi. Jusqu’au vendredi, veille de l’élection, beaucoup de choses peuvent encore se passer », prévient Abdoulaye Traoré dit Ben Badi, en réaction au désistement d’Anzouan Kacou, doublé d’un appel au soutien de Sidy Diallo. Disons que ce retrait du dirigeant de Daoukro Football club, intervenu lundi, a surpris plus d’un. Mieux, il constitue un autre élément perturbateur dans ce long feuilleton tumultueux qui tient en haleine tous les Ivoiriens, telle une véritable cause nationale. On se rappelle que, refusant de céder au consensus prôné par le camp Sidy, les deux autres adversaires, Salif Bictogo et Anzouan Kacou, avaient paraphé, le 22 août, à la surprise générale, un partenariat dans le cadre des ces élections. Une plate-forme qui prévoyait l’appui d’un camp à l’autre, en cas de second tour avec Sidy Diallo. «Nous, directions de campagne de Salif Bictogo et Anzouan Kacou Albert, sommes tombées d’accord sur un « minima » qui nous permettra d’asseoir une matrice de gestion fédérale, en cas de victoire de l’une ou de l’autre liste, lors de l’élection à la présidence de la Fif du 10 septembre 2011 qui vient de s’ouvrir. Par conséquent, la liste arrivant en troisième position demandera à ses partisans de voter celle encore en course pour le second tour si l’élection n’est pas faite en premier tour », s’étaient-ils accordés. Au final, le pacte n’aura pas prospéré, ou du moins, il aura été un simple jeu de circonstance. Bictogo ne pourra donc pas compter sur son allié d’hier. C’est un peu à l’image du recours du camp Sidy exercé contre ses adversaires, mais rejeté par la Commission compétente, au motif d’un dépôt hors délai. C’était pourtant le tournant décisif dans le processus.

Après Anzouan, Cyril Domoraud quitte Bictogo

Alors qu’on n’a pas encore fini d’épiloguer sur le retrait d’Anzouan Kacou, on enregistre un fait nouveau dans le processus électoral à la présidence de la Fif: Cyril Domoraud, président de l’Association des footballeurs ivoiriens, par voix de courrier, adressé à la Commission électorale, a annoncé son retrait de la liste Salif Bictogo. Une décision qui engage toute l’association, selon le courier adressé à la Commission électorale dont la teneur suit : « J’étais membre de cette liste en tant que représentant de l’Association des footballeurs ivoiriens (Afi), mais suite aux discussions avec les membres du bureau de l’Afi, nous avons tous décidé de nous retirer de cette liste. Je prie votre organe d’en tirer les conséquences de droit ». Selon des indiscrétions, l’ancien capitaine des Eléphants se serait rendu compte de l’opportunité de faire bloc autour de Sidy Diallo. Soit pour apaiser l’atmosphère de plus en plus délétère sur le chemin de l’élection, soit pour marquer son adhésion au programme du candidat de la continuité. Tout compte fait, ce retrait constitue une grosse perte pour Bictogo dont il était le colistier.

Roger Ouégnin reçu par le Premier ministre

Me Roger Ouégnin, parrain de Salif bictogo, s’est fait particulièrement remarquer, dimanche dernier, à la faveur d’une conférence de presse. Un déballage de 4 heures d’horloge, dans lequel il n’a épargné personne. Sidy Diallo, Sory Diabaté, les anciens footballeurs et même le gouvernement qu’il a mis en garde contre toute ingérence dans les affaires footballistiques. Quelle mouche a bien pu piquer le Pca de l’Asec Mimosas pour se fendre d’une telle diatribe ? Serait-ce tout juste dans le sacro-saint intérêt du football ivoirien ? Pas si sûr. Parce que, bifurquant sur le terrain politique, il expose, indirectement, la Côte d’Ivoire à une sanction de la Fifa qui serait lourde de conséquences pour le football ivoirien. En fait, cette sortie musclée, accompagnée des épithètes des plus ronflantes, répondrait à un souci bien précis. Selon notre source, Me Roger Ouégnin, dont l’influence sur la scène du football local n’est plus à démontrer, souhaiterait, ainsi, obtenir une audience avec le chef de l’Etat. Mais, c’est plutôt le Premier ministre, Guillaume Soro qui l’a reçu, lundi, en compagnie de Salif Bictogo. Le débat, selon une source proche du camp Bictogo, aurait tourné autour de certaines présomptions imputées à Roger Ouégnin. Mieux, l’équivoque a été levée sur la supposée ingérence du politique dans le football. Finalement, tout s’est passé dans un climat apaisé et convivial. N’est-ce pas que nous sommes au football ?

MARTIAL GALE
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