Avec les évènements qu’a connus le pays, les services du Centre hospitalier régional (Chr) de Korhogo ont pris un coup. De plus, le personnel soignant qualifié a déserté, laissant la place à des bénévoles introduits depuis 2002. Certains services, faute de spécialiste, sont restés à l’abandon, ou ont été systématiquement pillés. La réhabilitation faite en 2006 n’a pas été totale. Il reste encore à réhabiliter huit (8) bâtiments dont des services importants tels que les blocs opératoires et les bâtiments d’hospitalisation des services d’ORL et d’ophtalmologie, les bâtiments d’hospitalisation du service de cardiologie et de dermatologie vénérologie, de PPH et tout le service technique (buanderie, cuisine, magasin, ateliers…).
Le service de cardiologie n’est plus fonctionnel, faute de médecin. L’ophtalmologie a un médecin, avec deux infirmiers spécialistes. Un service aussi important que la pédiatrie est tenu par deux médecins généralistes. Au niveau administratif, malgré quelques contraintes dues à un manque de personnel qualifié et spécialisé, Dr Kra, directeur du Chr, se veut rassurant. « Bien qu’en nombre insuffisant, le personnel est qualifié » soutient-il. Depuis 1992, l’Etat n’emploie plus les agents de surfaces. Les anciens étant vieillissant, décédés ou à la retraite. Pour tenir propre les locaux de l’hôpital, la direction a fait appel à 36 agents contractuels qui doivent être rémunérés sur les ressources propres du Chr. Une situation difficile à gérer car les 20% des recettes initialement prévues pour le fonctionnement sont largement insuffisantes. A cela, s’ajoute le cas des bénévoles. Selon Dr Kra, les bénévoles introduits depuis l’année 2002 au Chr, constituent un véritable problème pour l’administration. Au niveau de la qualité des soins, ils ne sont pas qualifiés. Ensuite, ils ne sont pas rémunérés, car non officiels. Au plan matériel, la situation est un peu plus critique.
La cour du Chr est mal éclairée. L’équipement lourd est vétuste.
Cheick TIMITE à Korhogo
Le service de cardiologie n’est plus fonctionnel, faute de médecin. L’ophtalmologie a un médecin, avec deux infirmiers spécialistes. Un service aussi important que la pédiatrie est tenu par deux médecins généralistes. Au niveau administratif, malgré quelques contraintes dues à un manque de personnel qualifié et spécialisé, Dr Kra, directeur du Chr, se veut rassurant. « Bien qu’en nombre insuffisant, le personnel est qualifié » soutient-il. Depuis 1992, l’Etat n’emploie plus les agents de surfaces. Les anciens étant vieillissant, décédés ou à la retraite. Pour tenir propre les locaux de l’hôpital, la direction a fait appel à 36 agents contractuels qui doivent être rémunérés sur les ressources propres du Chr. Une situation difficile à gérer car les 20% des recettes initialement prévues pour le fonctionnement sont largement insuffisantes. A cela, s’ajoute le cas des bénévoles. Selon Dr Kra, les bénévoles introduits depuis l’année 2002 au Chr, constituent un véritable problème pour l’administration. Au niveau de la qualité des soins, ils ne sont pas qualifiés. Ensuite, ils ne sont pas rémunérés, car non officiels. Au plan matériel, la situation est un peu plus critique.
La cour du Chr est mal éclairée. L’équipement lourd est vétuste.
Cheick TIMITE à Korhogo
