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Art et Culture Publié le jeudi 22 septembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

La lettre d’Amérique

© L’intelligent d’Abidjan
Le President Alassane Ouattara sur le plateau de TF1 lors de son interview du 13 septembre
Encore deux lettres pour terminer cette chronique et cette semaine américaine. Démarré le samedi dernier, notre American trip ou little America tour, prendra fin dimanche 25 septembre. 24 heures plutôt, le Président Alassane Ouattara sera parti de New York, après être passé à Washington. Au total, sept lettres d'Amérique auront été écrites jusqu'à samedi, la fin, veille de notre départ des Usa. Nous sommes à la cinquième lettre aujourd'hui recevant avec intérêt vos critiques et vos encouragements. Nous ne sommes pas en voyage d'agrément. Nous sommes en mission pour écrire des articles et réaliser un reportage permettant de faire ressentir des émotions aux lecteurs. Le journalisme c'est le récit et l'écriture. Au-delà des faits, c'est l'invitation au voyage et à une forme d'aventure. C'est cette aventure et ses émotions que nous avons choisies d'offrir à nos lecteurs. Intéressant de partir sans engagement, loin de certaines contraintes. Assurément, il y a des avantages pour un journaliste à faire partie d'une délégation officielle et d'être "Embedded", comme des journalistes en temps de guerre. Cela met à l'abri de certaines tracasseries administratives, relatives aux accréditations et de quelques contraintes matérielles ou financières. Toutefois, cela crée une sorte de contrat de confiance, obligeant le reporter à passer sous silence certains aspects des choses vues et perçues sur le terrain. Quand un journaliste est mis dans la confidence d'un fait et qu'on lui parle tranquillement en off, en lui donnant toutes les informations, il ne fait pas de dégâts en révélant tout, ou en exposant sa source. Lorsque le journaliste a le sentiment que l'on veut lui cacher des informations, il fouine, il se débat pour découvrir ce qu'on veut cacher et trouve alors la petite bête. L'IA a choisi d'aller sur le terrain pour vivre et faire découvrir les sensations et les émotions. Faire partager aux lecteurs, les émotions et les sensations, faire aimer les choses par les lecteurs. Avec Denver, en 2008, à la convention démocrate, puis Minnesota, à la convention républicaine, à Addis-Abeba, à Accra et à d'autres endroits avec nos différents reporters, L'Intelligent d'Abidjan a l'un des taux de présence et de reportage à ses frais, le plus élevé de ses huit petites années d'existence. Tel est l'enjeu de ce séjour américain autour de l'AG de l'Onu à New York et des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale à Washington. L'IA est fier et heureux d'être présent à New York et à Washington aux côtés du chef de l'Etat ivoirien, présent parmi tant d'autres sommités mondiales. La presse en Côte d'Ivoire, ce n'est pas seulement et forcément les palabres politiques, politiciennes et idéologiques. Si les journaux en Côte d'Ivoire et les journalistes ivoiriens avaient davantage de moyens et de possibilités pour aller en mission, dans tous les coins et recoins d'Afrique et du monde, après, bien entendu, avoir bien couvert le territoire ivoirien, peut-être, ils auraient moins de temps pour faire la politique à la place des hommes politiques. A demain pour notre avant-dernière lettre d'Amérique. Incha’Allah.
Wakili Alafé
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