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Économie Publié le jeudi 22 septembre 2011 | Abidjan.net

Mme Antoinette Sayeh, Directrice Département Afrique au FMI : « D`importants risques de décélération pèsent sur les bonnes perspectives enregistrées par la région »

© Abidjan.net Par KS
Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale : Mme Antoinette Sayeh, Directrice Département Afrique au FMI rencontre les journalistes de la région
Mercredi 21 septembre 2011. Washington, DC (USA). HQ1 Building BL-610 de la Banque mondiale. La Directrice Département Afrique au FMI rencontre les journalistes du continent pour échanger sur les grandes questions de l`heure
Washington, DC – La Directrice du Département Afrique du Fonds monétaire international (FMI), Mme Antoinette Sayeh était face à la presse africaine, hier mercredi 21 septembre 2011, dans l`après-midi, à l`immeuble HQ1 de la Banque mondiale. L`entretien avait pour thème : « Afrique subsaharienne : évolution récente et enjeux ».

Selon la Directrice Afrique du Fonds, la région a connu ces dernières années une croissance vigoureuse, et la plupart des pays à faible revenu ont bien résisté au ralentissement de l`économie mondiale. La croissance attendue de la région dépassera les 5%. Toutefois, ces bonnes tendances globales masquent des écarts considérables. En effet, les ménages pauvres souffrent énormément de la hausse des prix de l`alimentation et de l`énergie, et la Corne de l`Afrique est en proie à une famine dévastatrice. Ensuite, la croissance de pays à revenus intermédiaires comme l`Afrique du sud, restera limitée au mieux à 3 1/2% cette année. Enfin, seuls les pays exportateurs de pétrole pourront tirer leur épingle du jeu, et atteindre une croissance de 7 ½%.

En ce qui concerne les risques de décélération, Mme Sayeh a indiqué que la volatilité des marches financiers et un ralentissement brutal de la croissance des pays avancés auront des effets défavorables sur l`Afrique subsaharienne, en entrainant un repli de la demande d`exportations et des flux de financement privés. Par ailleurs, la volatilité des marchés des produits de base pourrait aussi mettre à mal les équilibres macroéconomiques. Enfin, il faut relever que les taux d`inflation ont recommencé à s`accroitre dans la région, sous l`effet de la hausse des prix de l`alimentation et de l`énergie : « Les prix à la consommation ont augmenté en moyenne de 10% au cours de l`année terminée en mai 2011, contre 7 ½% un an plus tôt ». Et d`inviter les dirigeants à gérer cet équilibre délicat en continuant d`investir dans la croissance et l`emploi, indispensables pour assurer une réduction durable de la pauvreté.

En ce qui concerne le cas spécifique de la Cote d`Ivoire, Mme Sayeh a relevé que la crise que ce pays a traversé a affecté toute la sous-région, mais que les perspectives sont bonnes, le pays étant résolument engage sur la voie du progrès et de la bonne gouvernance.

Kone Seydou
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