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Politique Publié le vendredi 23 septembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Rhdp / Législatives 2011 , Comment Bédié ruine les espoirs des petits partis politiques profiteurs

© L’intelligent d’Abidjan
Ivory Coast`s former president and presidential candidate Henri Konan Bedie meets with journalist on October 26, 2010 in Abidjan, five days before the country presidential elections. The election in the one-time economic giant of west Africa is set for October 31 after many hold-ups and postponements of the vote, and rows over who is entitled to cast a ballot.
Ivory Coast`s former president and presidential candidate Henri Konan Bedie meets with journalist on October 26, 2010 in Abidjan, five days before the country presidential elections. The election in the one-time economic giant of west Africa is set for October 31 after many hold-ups and postponements of the vote, and rows over who is entitled to cast a ballot.
‘’Nous allons à ces élections législatives, le RDR et le Pdci, en rangs dispersés, mais pas en rangs opposés, ayant les mêmes objectifs de reconstruction de la Côte d’Ivoire’’. Ce bout de phrase extrait de la récente déclaration du président du plus grand parti de Côte d’Ivoire, a provoqué une onde de choc au sein de certaines formations politiques qui espéraient profiter de son assise sur le terrain. Les raisons d’un tel choix et notre analyse.

A quelques mois des législatives prévues le 11 décembre 2011, la sortie du président Henri Konan Bédié continue de soulever moult interrogations. Nombreux sont les petits partis politiques affiliés au Rhdp qui espéraient profiter de l’implantation du Pdci-Rda, le parti créé par Félix Houphouët-Boigny, le père de la Côte d’Ivoire moderne, pour avoir des représentants à l’Assemblée nationale. La déclaration du président du Pdci-Rda est venue sonner le glas de tous les ‘’profiteurs’’. Disons-le tout net. En dehors du Rassemblement des Républicains (Rdr) qui jouit d’une implantation nationale dans le pays, les autres partis qui œuvrent en sourdine pour passer sous les couleurs du Rhdp sans coup férir, ‘’se cherchent’’ encore, pour utiliser une expression populaire qui signifie que ceux-là n’ont qu’une représentation régionale dans le pays profond si on revisite la carte électorale de 2000. L’Udpci de Mabri Toikeusse a une forte implantation dans les régions des 18 montagnes et du Moyen Cavally où elle compte jusqu’à la prochaine législature une dizaine de parlementaires issus de ses rangs. Le Mfa de M. Augustin Innocent Anaky Kobenan a remporté un seul poste à l’Assemblée nationale. C’est la circonscription électorale de Kouassi-Datékro (département de Tanda) avec l’honorable Anaky Kobenan, président du Mfa. Quant au Pit du professeur Francis Wodié, il enregistre deux (2) députés à l’Assemblée nationale avec Monsieur François Kouablan (circonscription de Koun-Fao, Tanda) et Jacques Andho Alle, Cocody. La présidentielle d’octobre 2010 a ressorti le poids réel de chaque parti politique ivoirien sur le terrain. Et personne ne peut aujourd’hui abuser de la confiance du président Bédié qui veut que chacun se mesure sur le terrain et après on fera le décompte pour le Rhdp. Si le Rdr est assuré de faire le plein, même sans le parapluie atomique du Rhdp, ce n’est pas le cas pour les partis qui sont sortis affaiblis, divisés après l’élection présidentielle d’octobre 2010. Qui a vu certains formations politiques déposer leurs valises pour le second tour à LMP de Laurent Gbagbo. Il ne faut pas se voiler la face. Il y a un problème de représentativité sur le terrain. Bédié ne veut pas que des élus sous la bannière du Rhdp viennent demain ‘’cracher dans le verre où ils ont bu hier’’. A chaque parti donc de jauger son aura, son assise ou sa représentativité sur le terrain et après on verra. Ce choix libre irrite les petits partis politiques ‘’profiteurs’’ qui ne bénéficieront pas du parapluie atomique du Pdci-Rda pour passer comme lettre à la poste pendant ces législatives. Le président du Pdci-Rda refuse ainsi que son parti serve à tous de levier, de piédestal ou de faiseur de roi. Plus donc de parapluie atomique, de couverture du Pdci pour briguer un poste dans la nouvelle assemblée, semblait dire le président Bédié dans cette déclaration qui ruine aujourd’hui les espoirs des petites formations politiques d’envoyer des députés à l’Assemblée nationale, sous le couvert du Rhdp. Il faut le comprendre ainsi et cesser d’épiloguer sur le choix fait par le président Bédié. Qui est loin d’être l’étincelle qui va mettre le feu aux poudres ou créer une fracture au sein du Rhdp. Loin s’en faut.
Maxime Wangué
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