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Politique Publié le vendredi 23 septembre 2011 | Parole d’Afrique

Woï Messé (Député Udpci) : ‘‘Nous avons consolidé notre place sur l’échiquier national’’

« (…) L’issue de la dernière élection présidentielle en Côte d’Ivoire nous a permis de consolider notre place de quatrième parti politique du pays. Et ceci, malgré toutes les difficultés rencontrées par l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci) », assène Woï Messé, député, par ailleurs vice-président dudit parti. Avant de décrier nombre de contraintes auxquelles étaient soumis son parti et dont la principale, dit-il, est celle de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo. L’honorable révèle que le pouvoir précédent a exercé, la pression sur la direction de l’Udpci pour l’obliger à sortir de la coalition du Rassemblement des républicains pour la démocratie et la paix (Rhdp) pour rallier, la majorité présidentielle (Lmp). Mais, indique-t-il, le président Mabri est resté inflexible. Ce qui, à l’en croire, explique son absence au dernier gouvernement d’avant l’élection présidentielle. Pis, le débauchage de neuf députés sur les quatorze que compte le parti arc-en-ciel a été un autre pavé dans la marre. « Plus d’une vingtaine des cadres du parti ont, lors de la présidentielle, reçu de gros moyens pour nous combattre dans notre fief », déplore-t-il. Et de poursuivre que les 2,57% de pourcentage enregistrés par leur parti n’est que le fait de leurs propres membres qui ont ramé à contre courant lors de la bataille présidentielle. Créée le 25 février 2001, l’Udpci a eu pour premier président son fondateur, le Général Robert Guéi. Et ce, à l’issue de son premier congrès qui s’est déroulé les 19 et 20 mai 2002 à Abidjan. Trois mois plus tard, ce disciple d’Houphouët-Boigny sera arraché non seulement à l’affection des siens mais aussi de sa jeune famille politique qu’il venait de créer.

La détermination

Au dire de l’honorable, et de Bernard Ouréga, 2ème secrétaire général adjoint chargé des structures décentralisées, porte-parole adjoint du parti et président du collectif des coordinateurs, la préoccupation majeure au sein de leur groupement politique après le décès de leur premier président était de l’implanter sur le territoire national. Ce qui, disent-ils, a été une mission réussie par les militants et sympathisants. « (…) A sa mort, nous comptions 29 coordinations. A ce jour, il en existe 375. Il y a 1.875 sections, 9.375 comités de base dans tous les recoins de la Côte d’Ivoire, du Nord au Sud en passant par le centre et de l’Est à l’Ouest », éclairent-ils. Avant d’indiquer que leur parti est représenté dans tous les grands pays occidentaux. Notamment France, Etats-Unis, Italie…au total, 19 coordinations, confient-ils, se comptent en occident à ce jour. Dans sa formalisation, affirment nos interlocuteurs, au sortir d’un congrès extraordinaire, Albert Mabri Toikeusse, a été porté à la tête de l’Udpci. C’étaient les 9 et 10 avril 2005 à Abidjan. Cette succession officielle du père fondateur de l’Udpci, rappellent nos deux personnalités, a permis d’organiser leur parti : « Une direction du parti, un bureau politique, un comité central qui comprend 500 membres, des secrétaires nationaux, tous les organes indispensables pour le fonctionnement d’un parti politique moderne ont vu le jour », soulignent-ils. Et de rappeler l’importance de structures spéciales internes de leur parti. Notamment l’Union des femmes Udpci, dirigée par Dié Bonaho Céline et de la jeunesse du même parti, conduite par Séraphin Yao Kouadio, etc.

Au sein du Rhdp

D’une même voix, MM Woï et Ouréga indiquent que leur parti qui est membre du Rhdp y restera. « Il est hors de question de travailler contre la coalition », ont-ils coupé court. Cependant, précisent-ils, les dossiers de candidatures aux législatives seront reçus cette semaine au sein de l’Udpci. Selon eux, leur parti va retenir des dossiers en fonction des critères qu’ils ont librement fixés. Lesquels, continuent-ils, vont être acheminés au sein du Rhdp. Rappelant les indélicatesses enregistrées à l’Udpci, les deux politiques ont indiqué que leurs auteurs ont été blâmés conformément à leurs dispositions internes en vigueur. Pour leur intégration, précisent-ils, les concernés doivent eux-mêmes en faire la demande et être entendus au cours d’un congrès.kouassi

Bruno Kouassi
kouassibruno_2@yahoo.fr
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