Le DG Simon Ouattara sans état d’âme
Microsoft Afrique de l’Ouest et du Centre a procédé hier mardi 27 septembre, à l’espace Uemoa Crrae au Plateau, au lancement de ses activités, à travers une journée dite «Microsoft Open Doors». Une activité qui annonce le retour du géant informatique – délocalisé à Dakar en raison de la crise – sur les bords de la lagune Ebrié. «C’est sans état d’âme que nous revenons», a traduit Simon Ouattara,
Directeur Général de Microsoft Afrique de l’Ouest et du Centre qui
dit avoir ainsi fait «un choix volontaire» qui prend en compte
une «situation (qui) s’améliore de jour en jour» et le volume
important que représente la Côte d’Ivoire dans la zone Afrique de
l’Ouest et du Centre. «La localisation de la Côte d’Ivoire est naturelle
pour nous», a expliqué – lors d’une rencontre avec la presse, après la
cérémonie d’ouverture – Simon Ouattara, le successeur de Ibrahim
Youssry qui ajoute : «Nous avons fait le choix du pari et du
réalisme… On ne sera pas mieux à Dakar qu’en étant à Abidjan».
Etant un acteur qui opère dans le domaine de la technologie et de
l’informatique, Simon Ouattara soutient que «Microsoft se positionne
comme un acteur de développement économique». Sans oublier que
les attentes du géant informatique sont celles de «tout type
d’entreprise qui prospère», le directeur général a justifié que les
nouvelles technologies peuvent avoir un apport dans la reconstruction
en Côte d’Ivoire. Simon Ouattara rassure par ailleurs que les
technologies permettront «d’aborder les défis du futur». Aussi des
initiatives existent-elles, dont le renforcement des capacités dans les
écoles, des Ong qui orientent les jeunes à se réorienter, etc. Egalement
des projets, à savoir le E-gouvernment, des projets dans divers
domaines qui sont d’un intérêt dans la sous-région. Pour permettre
aux familles un «facile accès» aux produits du géant informatique,
Simon Ouattara indique qu’un programme est prévu dans ce sens,
avec les gouvernements. Les visiteurs qui ont pu apprécier, lors
des «Microsoft Open Doors», les différents produits qu’offre
la «grande dame» (Microsoft), le DG Simon Ouattara fait remarquer
que ceux-ci participent au développement. Citant en exemple le téléphone portable, loin d’être un simple jouet, Simon Ouattara indique qu’il permet de travailler et d’être productif. Face à cette nouvelle révolution – qui ouvre une palette d’opportunités aux partenaires Microsoft –, le défi, selon lui, réside dans la réaction des entreprises. Partenaire Gold travaillant sur les produits Microsoft depuis onze (11) ans, Roger Kouadio par ailleurs DG d’Inova, a dit tout l’intérêt des plateformes Microsoft. Même appréciation pour Bosco Houngbedji de Axxend (partenaire) : «Microsoft reste une plateforme importante d’avenir». Responsable de la propriété intellectuelle à Microsoft, Serge Ntamack a qualifié le piratage de logiciels de problème de fond. S’il mentionne que Microsoft travaille avec les gouvernements pour solutionner ledit problème, Ntamack souligne qu’il «n’y a pas d’actions spécifiques en Côte d’Ivoire». Relevant que la cybercriminalité est différente du piratage, Serge Ntamack affirme que le premier a pris au Nigeria des «allures mafieuses». Mais, les gouvernements, dit-il, n’ont pas les mêmes moyens d’appréhender le problème.
Koné Saydoo
Microsoft Afrique de l’Ouest et du Centre a procédé hier mardi 27 septembre, à l’espace Uemoa Crrae au Plateau, au lancement de ses activités, à travers une journée dite «Microsoft Open Doors». Une activité qui annonce le retour du géant informatique – délocalisé à Dakar en raison de la crise – sur les bords de la lagune Ebrié. «C’est sans état d’âme que nous revenons», a traduit Simon Ouattara,
Directeur Général de Microsoft Afrique de l’Ouest et du Centre qui
dit avoir ainsi fait «un choix volontaire» qui prend en compte
une «situation (qui) s’améliore de jour en jour» et le volume
important que représente la Côte d’Ivoire dans la zone Afrique de
l’Ouest et du Centre. «La localisation de la Côte d’Ivoire est naturelle
pour nous», a expliqué – lors d’une rencontre avec la presse, après la
cérémonie d’ouverture – Simon Ouattara, le successeur de Ibrahim
Youssry qui ajoute : «Nous avons fait le choix du pari et du
réalisme… On ne sera pas mieux à Dakar qu’en étant à Abidjan».
Etant un acteur qui opère dans le domaine de la technologie et de
l’informatique, Simon Ouattara soutient que «Microsoft se positionne
comme un acteur de développement économique». Sans oublier que
les attentes du géant informatique sont celles de «tout type
d’entreprise qui prospère», le directeur général a justifié que les
nouvelles technologies peuvent avoir un apport dans la reconstruction
en Côte d’Ivoire. Simon Ouattara rassure par ailleurs que les
technologies permettront «d’aborder les défis du futur». Aussi des
initiatives existent-elles, dont le renforcement des capacités dans les
écoles, des Ong qui orientent les jeunes à se réorienter, etc. Egalement
des projets, à savoir le E-gouvernment, des projets dans divers
domaines qui sont d’un intérêt dans la sous-région. Pour permettre
aux familles un «facile accès» aux produits du géant informatique,
Simon Ouattara indique qu’un programme est prévu dans ce sens,
avec les gouvernements. Les visiteurs qui ont pu apprécier, lors
des «Microsoft Open Doors», les différents produits qu’offre
la «grande dame» (Microsoft), le DG Simon Ouattara fait remarquer
que ceux-ci participent au développement. Citant en exemple le téléphone portable, loin d’être un simple jouet, Simon Ouattara indique qu’il permet de travailler et d’être productif. Face à cette nouvelle révolution – qui ouvre une palette d’opportunités aux partenaires Microsoft –, le défi, selon lui, réside dans la réaction des entreprises. Partenaire Gold travaillant sur les produits Microsoft depuis onze (11) ans, Roger Kouadio par ailleurs DG d’Inova, a dit tout l’intérêt des plateformes Microsoft. Même appréciation pour Bosco Houngbedji de Axxend (partenaire) : «Microsoft reste une plateforme importante d’avenir». Responsable de la propriété intellectuelle à Microsoft, Serge Ntamack a qualifié le piratage de logiciels de problème de fond. S’il mentionne que Microsoft travaille avec les gouvernements pour solutionner ledit problème, Ntamack souligne qu’il «n’y a pas d’actions spécifiques en Côte d’Ivoire». Relevant que la cybercriminalité est différente du piratage, Serge Ntamack affirme que le premier a pris au Nigeria des «allures mafieuses». Mais, les gouvernements, dit-il, n’ont pas les mêmes moyens d’appréhender le problème.
Koné Saydoo
