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Politique Publié le jeudi 29 septembre 2011 | AFP

Législatives en Côte d`Ivoire: le président Ouattara reçoit le camp Gbagbo

© AFP Par EMMA
Audience du président de la république : Le président Alassane Ouattara reçoit une délégation du Front Populaire Ivoirien (FPI) et du (CNRD).
jeudi 29 septembre 2011.Abidjan.Palais présidentiel. Le président Alassane Ouattara a reçu une délégation du Front Populaire Ivoirien (FPI) et du Congrès national pour la Résistance et la Démocratie (Cnrd) .
Abidjan, Le président ivoirien Alassane Ouattara a
reçu jeudi la coalition de partis soutenant le chef d`Etat déchu Laurent
Gbagbo, qui fait planer la menace d`un boycott des législatives du 11 décembre
quelques mois après une sanglante crise post-électorale.
La délégation du Congrès national pour la résistance et la démocratie
(CNRD), emmenée par Miaka Oureto, président par intérim du Front populaire
ivoirien (FPI), parti de M. Gbagbo, a été reçue durant plus d`une heure au
palais présidentiel d`Abidjan.
"C`est le dialogue républicain qui vient d`être lancé, nous l`espérons", a
déclaré M. Oureto devant la presse à la sortie.
Le secrétaire général du FPI, Laurent Akoun, a indiqué que la délégation
avait évoqué la question de la "sécurité", "l`Etat de droit et le
fonctionnement des institutions", "la réconciliation nationale" et "le jeu
électoral".
Pour le président Ouattara, "nous devons continuer de discuter", a expliqué
M. Akoun, assurant que le camp Gbagbo irait "dans le sens de la
reconstruction" du pays, "mais avec toutes les forces et tous les acteurs".
Le FPI a annoncé le 21 septembre qu`il suspendait sa participation à la
Commission électorale indépendante (CEI), dénonçant le "mépris" du régime à
son égard et la place marginale du camp Gbagbo dans la CEI récemment remaniée.
Il fait planer la menace d`un boycott des législatives du 11 décembre,
destinées à parachever la normalisation après la crise post-électorale de
décembre 2010-avril 2011. M. Ouattara a appelé la semaine dernière ses
opposants à ne pas commettre une telle "erreur".
Née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite au scrutin du 28
novembre, la crise s`est conclue par deux semaines de guerre et a fait au
moins 3.000 morts.
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