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Économie Publié le vendredi 30 septembre 2011 |

Les partenaires du développement appuient les efforts de réconciliation et de redressement de la Côte d’Ivoire

© Par KS
Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale 2011: les argentiers du monde face à la presse
Mercredi 21 septembre 2011. Washington, DC (USA). Immeuble HQ1 Building de la Banque mondiale.
La seconde table ronde sur la Côte d’Ivoire réaffirme le ferme soutien de la communauté internationale au pays

WASHINGTON, 24 septembre 2011 – À l’occasion d’une table ronde qu’elles ont coprésidée aujourd’hui, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement ont réaffirmé, avec d’autres partenaires internationaux, leur volonté de soutenir le programme de reconstruction et de réconciliation de la Côte d’Ivoire après la crise traversée par le pays. La table ronde, organisée en marge des Assemblées annuelles 2011 de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, avait pour objectif de réunir des partenaires clés du développement et des représentants de la Côte d’Ivoire pour faire le suivi des travaux de la première table ronde, qui avait eu lieu en avril dernier durant les Réunions de printemps 2011.

Les participants ont examiné les principales réformes que la Côte d’Ivoire doit mettre en œuvre pour stimuler la croissance et renforcer la lutte contre la pauvreté dans le pays et dans la sous-région, mais aussi pour s’assurer de l’appui de la communauté internationale en faveur des efforts déployés sur le front de la réconciliation, de la reconstruction et de la croissance. Lors de la table ronde précédente, les partenaires internationaux de la Côte d’Ivoire s’étaient engagés à collaborer avec les autorités pour obtenir une analyse réaliste du déficit de ressources dû à la crise poste électorale, ainsi qu’à promouvoir parmi les bailleurs de fonds une action harmonisée et énergique en faveur du pays.

Charles Koffi Diby, ministre ivoirien de l’Économie et des Finances, a réaffirmé que le pays avait besoin d’une aide financière importante de la part de la communauté internationale pour se remettre de la crise. « La relance de l’économie ivoirienne aura un effet positif sur l’ensemble de la sous-région en raison du rôle que notre pays joue dans cette partie du continent. Notre économie est fondée sur l’inclusion et non sur l’exclusion », a déclaré le ministre avant de terminer par une note d’espoir : « Nous demeurons convaincus que, grâce à notre potentiel… avec notre président, avec la participation de nos concitoyens et le soutien de nos partenaires, nous deviendrons très bientot un pays émergent ».

Soulignant que les partenaires du développement devaient absolument agir de façon concertée pour aider le pays, Obiageli Ezekwesili, vice-présidente de la Banque mondiale pour la Région Afrique, a déclaré : « Aujourd’hui plus que jamais, le peuple ivoirien a besoin d’un soutien énergique de notre part, au moment où il sort de l’impasse dans laquelle il se trouvait depuis si longtemps. Les partenaires du développement doivent intervenir rapidement ensemble pour aider les nouvelles autorités à recueillir les dividendes de la paix. Le pays joue un rôle fondamental dans le développement économique et social de l’ensemble de la sous-région de l’Afrique de l’Ouest — où vivent environ 100 millions de personnes — et son bien-être est essentiel à la stabilité et à la transformation de nombreux pays voisins par le biais des relations économiques et sociales ».

Naguère moteur de la croissance de la sous-région, la Côte d’Ivoire a la capacité de jouer à nouveau ce rôle. Le pays est toutefois confronté à de nombreux défis après quasiment vingt ans de troubles politiques, de conflits récurrents, de difficultés économiques et de manque d’entretien des infrastructures. La détérioration de la gouvernance a également contribué à la situation. Il y a pourtant lieu d’être optimiste quant aux perspectives du pays à moyen et long terme. « Les partenaires du développement doivent travailler de façon coordonnée pour agir efficacement en faveur du peuple ivoirien. La coordination n’est pas chose facile, comme le montre l’expérience dans toutes les régions du monde. Elle exige un effort systématique de la part de toutes les parties concernées ainsi que la ferme adhésion des pouvoirs publics à l’action menée et la volonté d’aboutir. Dans le cas de la Côte d’Ivoire, les bailleurs de fonds ont exprimé leur soutien et salué les progrès remarquables accomplis par le nouveau gouvernement ivoirien en relativement peu de temps », a déclaré Aloysius Ordu, vice-président, Pays, Programmes régionaux et Politiques, à la Banque africaine de développement.

Les partenaires du développement sont convenus de la marche à suivre pour soutenir le processus de reconstruction et faciliter la mise en œuvre du cadre de paix et de réconciliation adopté par les nouvelles autorités ivoiriennes. À ce titre, les toutes premières priorités sont le rétablissement de la sécurité et la réponse aux besoins humanitaires. Les partenaires bilatéraux et régionaux, ainsi que les institutions financières internationales, collaboreront étroitement pour renforcer le programme prioritaire des autorités afin d’assurer la viabilité et l’appropriation par le pays des aspects politiques, sécuritaires et économiques du processus de reconstruction et de consolidation de la paix. Dans ce contexte, les partenaires du développement travailleront avec le Gouvernement ivoirien pour remettre le pays sur la voie conduisant au point d’achèvement au titre de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), qui inclut l’impérieuse nécessité de réformer le secteur du cacao. L’objectif consiste aussi à promouvoir une croissance durable et solidaire et à permettre au pays de jouer à nouveau un rôle économique moteur dans la sous-région.

Parmi les participants à la table ronde figuraient aussi Moussa Dosso, ministre ivoirien de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, Doris Ross, chef de mission pour la Côte d’Ivoire au Fonds monétaire international, et Nanette Ahmed, chef d’équipe au Département des opérations de maintien de la paix de l’ONU, ainsi que des représentants de l’Union africaine, de la Banque ouest-africaine de développement, de la Banque islamique de développement, de la France, du Royaume-Uni, des États-Unis et de l’Arabie saoudite.

Contacts :

À Washington : Lillian Foo; lfoo@worldbank.org; +1 202-458 7726
À Tunis : Alkassoum Diallo; a.a.diallo@afdb.org; +216 7110-3721
À Abidjan :Taleb Ould Sid'ahmed; touldsidahmed@worldbank.org; + 225-22 400 400
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