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Société Publié le mardi 4 octobre 2011 | Le Patriote

Gagnoa/ Affaire ‘’Des FRCI attaquent Gnagbodougnoa’’ Quand ‘’Notre Voie’’ donne dans l’intox

Le porte-flambeau du pouvoir déchu, ‘’Notre Voie’’ a, dans sa parution d’hier, fait cas d’une descente musclée (?) des éléments des FRCI dans la sous-préfecture de Gnagbodougnoa (localité située à un peu plus de 30 Km de Gagnoa). Dans cet article, l’auteur qui, il faut le préciser, est natif de cette localité, r apporte que ce sont les populations Lobi qui ont intégré les rangs des FRCI aux premières heures de la prise du département de Gagnoa en avril dernier, qui auraient attaqué les autochtones de Gnagbodougnoa. Ce qui est, selon le commandant des FRCI de la Région du Fromager parfaitement archi-faux: «Tout ce qui a été dit par la presse pro-Gbagbo est archi-faux. Parce que les Lobi n’ont jamais intégré les rangs des FRCI», a fait savoir le Lieutenant Diomandé Vassezé qui s’est confié à nous hier. Selon les explications du premier responsable des FRCI dans la ville natale de l’ex-chef de l’Etat, tout est parti d’une bagarre entre un de ses éléments, du nom de Sidibé Souleymane et un jeune répondant au nom de Dachi Silvain à l’entrée de cette sous-préfecture. Ce dernier, à en croire, le lieutenant Diomandé qui revenait du champ à vélo a renversé l’élément FRCI à cet endroit avec son engin. Sans daigner lui présenter des excuses. C’est donc cette situation qui a mis le militaire en colère. Sidibé Souleymane, qui a trouvé cette situation inacceptable décide de conduire le jeune à leur poste. Mais ce dernier, refuse et une vive discussion éclate entre les deux. Dachi Silvain sera rejoint par les jeunes du village, qui détruisent, l’apatam de fortune sous lequel les éléments des FRCI s’asseyent. Ces derniers, en bons militaires se refugient dans la cour de la sous-préfecture pour éviter tout débordement. Ils décident alors d’appeler leur hiérarchie qui dépêche une équipe conduite par le chef de sécurité de Gagnoa, Soro Yaya dit Yanez et le Caporal chef ‘’Scorpion’’ pour ramener l’ordre. Notre équipe de reportage s’est rendue hier à Gnagbodougnoa pour faire le constat de tout ce qui a été dit par le Journal. Il ressort de notre visite qu’aucune maison n’a été brûlée par les populations Lobi. Il faut noter qu’il y a eu deux personnes (des lobis) qui ont été blessés à la machette par les jeunes autochtones.

Gervais Amany (à Gagnoa)
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