Journaliste vedette de l’émission ‘’Appel sur l’actualité’’ de Radio France Internationale (RFI), Juan Gomez est à Abidjan pour la célébration des 15 ans d’existence du programme. Très décontracté avec des cheveux passés au gel, le ‘’chouchou’’ de la chaîne française livre son meilleur souvenir après avoir parcouru le monde entier.
Radio France internationale (RFI), France 24 et TV5 Monde sont à Abidjan pour une série d’émissions. A quoi répond cette présence en terre éburnéenne ?
Nous sommes-là pour ouvrir le débat avec des personnalités incontournables sur le retour de la sécurité. Ils vont débattre à bâtons rompus, sans tabou, avec les Abidjanais.
Quinze ans d’existence de votre émission ‘’Appel sur l’actualité’’. Que retenez-vous comme meilleurs souvenirs ?
C’est difficile de dire des meilleurs souvenirs. Parce que chaque déplacement restera toujours gravé dans ma mémoire. Pour moi, la dernière fois que je suis venu à Abidjan, c’était en 1998-1999. Il y a quelques mois, nous étions à Kinshasa. L’année dernière, j’ai eu la chance d’aller à Dakar, à Bamako. A chaque fois ce sont de merveilleuses rencontres. Evidemment, il y a des émissions qui restent gravées dans la mémoire.
Comme quelle émission, par exemple ?
Lorsqu’on a eu, par exemple, la chance d’être aux Nations Unies dans les bureaux de Koffi Annan, secrétaire général de l’ONU. Et, d’organiser un débat avec les auditeurs du monde entier qui étaient au téléphone pour discuter, pour débattre avec le SG de l’ONU. Moi, je suis très fier de cette émission. Je pense que nous avons été la seule radio au monde à mettre face- à- face des citoyens, vous et moi, en discussion avec l’une des personnalités les plus importantes du monde, Koffi Annan. C’est un merveilleux souvenir.
Comment vivez-vous toute l’admiration qu’ont les auditeurs pour vous à travers le monde ?
Pour moi, c’est un moteur. C’est ce qui me permet, tous les matins, de me dire qu’il faut qu’on fasse la meilleure émission. Chaque jour, notre objectif est de faire une meilleure émission que la veille. Je me dis que, l’émission d’aujourd’hui sera moins bonne que celle de demain. Quand on voit le retour qu’il y a, les encouragements, ça nous pousse à faire du bon travail. Ça nous encourage à aller de l’avant, à ne pas décevoir. C’est surtout ça. Ne pas décevoir l’auditeur et lui donner l’envie de revenir le lendemain écouter l’émission.
Comment arrivez-vous à gérer le temps vu le nombre de personnes qui désirent intervenir au standard ?
Tout le monde veut s’exprimer. Par exemple, tout à l’heure au Palais de la culture (Ndlr : il y a enregistré l’émission de ce matin), s’il y a 3.000, 4.000 personnes quoiqu’il arrive, on ne pourra passer que 12, 13 ou quatorze personnes au maximum. Ma principale difficulté n’est pas la gestion du temps. C’est de faire en sorte que tous les gens qui ne peuvent pas s’exprimer se retrouvent malgré tout dans les propos tenus par les autres auditeurs. Ceux qui passent à la radio. Si vous avez appelé et que vous n’avez pas la chance de passer à la radio faute de temps, il faut que vous soyez satisfait du fait qu’un autre auditeur ait dit à peu près ce que vous aviez envie de dire. Il faut que l’antenne soit le reflet de toutes les réactions que nous avons au standard. J’ai le sentiment, tous les matins, qu’on arrive à relever ce défi.
Quelles sont vos relations avec l’Afrique ?
C’est une relation particulière. Très amicale, très fraternelle avec le continent. Tous les jours, j’ai une partie du continent africain qui m’écoute. Beaucoup d’auteurs du continent qui appellent. Voilà, ce sont de bons rapports.
Les nombreux jeunes qui vous écoutent ont un souci majeur : la recherche d’un bien-être social. Quel est votre mot à leur endroit…
Il faut être soi-même. Vous êtes Africains, soyez Africains. Vous êtes des Ivoiriens, soyez Ivoiriens avant tout. Maintenant, je ne suis pas psychiatre, psychanalyste, je n’ai pas de conseil particulier.
Interview réalisée par Sanou A.
Radio France internationale (RFI), France 24 et TV5 Monde sont à Abidjan pour une série d’émissions. A quoi répond cette présence en terre éburnéenne ?
Nous sommes-là pour ouvrir le débat avec des personnalités incontournables sur le retour de la sécurité. Ils vont débattre à bâtons rompus, sans tabou, avec les Abidjanais.
Quinze ans d’existence de votre émission ‘’Appel sur l’actualité’’. Que retenez-vous comme meilleurs souvenirs ?
C’est difficile de dire des meilleurs souvenirs. Parce que chaque déplacement restera toujours gravé dans ma mémoire. Pour moi, la dernière fois que je suis venu à Abidjan, c’était en 1998-1999. Il y a quelques mois, nous étions à Kinshasa. L’année dernière, j’ai eu la chance d’aller à Dakar, à Bamako. A chaque fois ce sont de merveilleuses rencontres. Evidemment, il y a des émissions qui restent gravées dans la mémoire.
Comme quelle émission, par exemple ?
Lorsqu’on a eu, par exemple, la chance d’être aux Nations Unies dans les bureaux de Koffi Annan, secrétaire général de l’ONU. Et, d’organiser un débat avec les auditeurs du monde entier qui étaient au téléphone pour discuter, pour débattre avec le SG de l’ONU. Moi, je suis très fier de cette émission. Je pense que nous avons été la seule radio au monde à mettre face- à- face des citoyens, vous et moi, en discussion avec l’une des personnalités les plus importantes du monde, Koffi Annan. C’est un merveilleux souvenir.
Comment vivez-vous toute l’admiration qu’ont les auditeurs pour vous à travers le monde ?
Pour moi, c’est un moteur. C’est ce qui me permet, tous les matins, de me dire qu’il faut qu’on fasse la meilleure émission. Chaque jour, notre objectif est de faire une meilleure émission que la veille. Je me dis que, l’émission d’aujourd’hui sera moins bonne que celle de demain. Quand on voit le retour qu’il y a, les encouragements, ça nous pousse à faire du bon travail. Ça nous encourage à aller de l’avant, à ne pas décevoir. C’est surtout ça. Ne pas décevoir l’auditeur et lui donner l’envie de revenir le lendemain écouter l’émission.
Comment arrivez-vous à gérer le temps vu le nombre de personnes qui désirent intervenir au standard ?
Tout le monde veut s’exprimer. Par exemple, tout à l’heure au Palais de la culture (Ndlr : il y a enregistré l’émission de ce matin), s’il y a 3.000, 4.000 personnes quoiqu’il arrive, on ne pourra passer que 12, 13 ou quatorze personnes au maximum. Ma principale difficulté n’est pas la gestion du temps. C’est de faire en sorte que tous les gens qui ne peuvent pas s’exprimer se retrouvent malgré tout dans les propos tenus par les autres auditeurs. Ceux qui passent à la radio. Si vous avez appelé et que vous n’avez pas la chance de passer à la radio faute de temps, il faut que vous soyez satisfait du fait qu’un autre auditeur ait dit à peu près ce que vous aviez envie de dire. Il faut que l’antenne soit le reflet de toutes les réactions que nous avons au standard. J’ai le sentiment, tous les matins, qu’on arrive à relever ce défi.
Quelles sont vos relations avec l’Afrique ?
C’est une relation particulière. Très amicale, très fraternelle avec le continent. Tous les jours, j’ai une partie du continent africain qui m’écoute. Beaucoup d’auteurs du continent qui appellent. Voilà, ce sont de bons rapports.
Les nombreux jeunes qui vous écoutent ont un souci majeur : la recherche d’un bien-être social. Quel est votre mot à leur endroit…
Il faut être soi-même. Vous êtes Africains, soyez Africains. Vous êtes des Ivoiriens, soyez Ivoiriens avant tout. Maintenant, je ne suis pas psychiatre, psychanalyste, je n’ai pas de conseil particulier.
Interview réalisée par Sanou A.