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Politique Publié le mercredi 5 octobre 2011 | AIP

Enquête de la CPI en Côte d’Ivoire : Le FPI appelle à une justice "équitable et impartiale"

La direction du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir) appelle à une justice "équitable et impartiale" dans les violences postélectorales perpétrées aux lendemains du second tour de l’élection présidentielle qui ont fait officiellement 3.000 morts, plusieurs milliers de blessés, de réfugiés et de déplacés internes et d’importants dégâts matériels.
Dans un communiqué de presse publié mardi, la direction du parti de l’ex-président Laurent Gbagbo salue la décision de la Chambre préliminaire III de la Cour pénale internationale (CPI) qui "emporte notre adhésion", affirme Laurent Akoun, secrétaire général et porte-parole de ce parti.
Pour cette formation politique, la décision des juges de la CPI répond à leurs préoccupations sur deux points fondamentaux, à savoir la prise en compte des crimes contre l’humanité qui auraient été commis au cours de la crise postélectorale, par toutes les forces en présence (Forces armées des Forces nouvelles, Forces de défense et de sécurité, forces impartiales françaises et onusiennes) et l’extension de la même enquête sur la période allant de 2002 à 2010.
"Ces dispositions de la décision de la haute juridiction internationale sont de nature à faire la lumière sur tous les faits pouvant être qualifiés de crimes contre l’humanité qui auraient été commis en Côte d’Ivoire depuis l’échec du coup d’Etat perpétré contre le régime du président Laurent Gbagbo, dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002 à ce jour. Elles augurent d’un procès équitable, juste et impartial", déclare M. Laurent Akoun.
Toutefois, relève son porte-parole, "le FPI déplore que, malgré la présomption d’innocence dont il bénéficie, l’on veuille déjà vouer le président Laurent Gbagbo aux gémonies, en le présentant comme la cible des enquêtes judiciaires qui vont bientôt s’ouvrir".
"L’on ose dire qu’il est à l’origine de cette crise meurtrière, parce qu’il aurait refusé de céder le pouvoir, à l’issue de la dernière élection présidentielle. Ce faisant, on oublie malheureusement et trop facilement que la Côte d’Ivoire est un Etat de droit où le résultat définitif de l’élection présidentielle est proclamé, conformément au droit en vigueur, par la seule juridiction compétente, le Conseil Constitutionnel", fait remarquer Laurent Akoun.
Il demande donc aux Ivoiriens de mettre à la disposition des enquêteurs de la CPI tous les éléments de preuve susceptibles d’aider à faire la lumière sur les faits incriminés.
Lundi, dans un communiqué de presse publié sur son site, la Chambre préliminaire III de la CPI a autorisé le procureur de ladite Cour à ouvrir une enquête sur "les crimes présumés relevant de la compétence de la Cour, qui auraient été commis en Côte d’Ivoire depuis le 28 novembre 2010, ainsi que sur les crimes qui pourraient être commis dans le futur dans le contexte de cette situation".
Elle a également demandé au procureur de lui fournir "toute information supplémentaire à sa disposition sur des crimes qui pourraient relever potentiellement de la compétence de la Cour et qui auraient été commis entre 2002 et 2010", rappelle-t-on.
(AIP)
kp
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