Les ministres ivoiriens des infrastructures économiques Patrick ACHY et de l’industrie Moussa DOSSO séjournent en France depuis quelques jours. L’objectif de cette mission, redonner la confiance aux investisseurs et opérateurséconomiques français pour les attirer vers la destination Côte d’Ivoire.
Véritable campagne de séduction et de lobbying auprès des investisseurs et opérateurs économiques français, c’est ainsi que nous pouvons qualifier la mission que les ministres Patrick ACHY des infrastructures économiques et Moussa DOSSO de l’industrie effectuent depuis quelques jours dans la capitale française.« Cette sortie en France, pour nous a une signification. Il faut rappelerque la France est notre premier partenaire et pour nous cette sortie devraitnormalement nous permettre d’expliquer ànos partenaires de tous les jours, que la situation se normalise en Côted’Ivoire et qu’ils peuvent y retourner aujourd’hui pour poursuivre leursactivités et surtout partager avec nous l’espoir qu’en Côte d’Ivoire on peutrenouer avec le secteur privé et l’ensemble des projets que nous avons présentésau cours de ces deux journées. » C’est par ces propos que le ministreMoussa DOSSO a défini les objectifs de leur mission dans l’hexagone. Deux jours d’échanges fructueux et enrichissants qui ont permis aux deux ministresd’exposer devant les opérateurs économiques et les investisseurs français lesnouvelles orientations et dispositions sur plan le industriel et aussi lesnouvelles ambitions en matière d’infrastructures économiques. D’abord il y a eula rencontre du mardi 4 octobre organisée par UBIFRANCE et qui vu laparticipation d’une soixantaine de responsables d’entreprise. Elle avait pourobjectif d’expliquer le nouveau contexte politique et économique de la Côted’Ivoire et informer sur les nouveaux projets dans le secteur du pétrole, dugaz de l’industrie et des infrastructures économique. A cette occasion, lesparticipants ont pu écouter les conseils de M. Jean François BIJON, conseilleréconomique à l’ambassade de France en Côte d’Ivoire sur les changements quis’opèrent en Côte d’Ivoire avec le Président Alassane Ouattara. A sa suite, leministre Moussa DOSSO de l’industrie a défini les nouvelles perspectives dedéveloppement industriel, établi les relations Etat-secteur privé et rassuréles opérateurs économiques en expliquant le nouveau code d’investissement.Quant au ministre Patrick ACHY, il a fait un gros plan sur les grands chantiersd’infrastructures économiques avant de permettre au Directeur Général de laSociété Nationale d’Opérations Pétrolière de Côte d’Ivoire (PETROCI), M DanielGNANGNI de définir les opportunités que les secteurs pétroliers et gaziersoffrent aux entreprises. Après lesopérateurs économiques, les ministres Patrick ACHY et Moussa DOSSO mercrediavec les chefs d’entreprise. Cette rencontre organisée par le MEDEF Internationala vu la participation de quatre vingt (80) chefs d’entreprise. Une occasionpour les deux ministres de poursuivre l’opération séduction afin de faire de laCôte d’Ivoire la nouvelle destination des investisseurs français. « On avu les entreprises françaises vraiment intéressées par la Côte d’Ivoire, parses ambitions, ses projets. Et nous sommes convaincus que le message que noussommes venus porter et les projets que nous avons partagés avec nos amis dusecteur privé français sont aujourd’hui des projets qui sont connus d’eux etpour la plupart, ont promis de nous visiter dans les mois à venir », retient leministre DOSSO. De leur côté, les interlocuteurs des ministres ivoiriens ontété convaincus. Et les propos de l’ancien ministre français de la coopérationet aujourd’hui vice-président du MEDEF International le témoignent bien.« J’ai trouvé que c’était une rencontre très utile. D’abord les deuxministres DOSSO et ACHY connaissent parfaitement le secteur privé français. Etqui bien évidemment connaissent les impératifs des entreprises ivoiriennes. Ilétait donc très utile pour nous, puisque nous sommes dans cette phase derelance de la vie économique en Côte d’Ivoire, que les entreprises françaisessoient associées à ces projets. C’était intéressant parce que les deuxministres se sont exprimés de façon concrète, précise. On n’est pas resté dansles généralités. On a bien senti la volonté du gouvernement et donc duprésident de la République de lancer des opérations de toute urgence. Il estdonc très important pour le secteur privé français qui a déjà travaillé en Côted’Ivoire de participer, d’être associé à cet élan donné par le gouvernementivoirien. Donc quatre vingt chefs d’entreprise ont répondu à notre appel, toutle monde a pu s’exprimer et à partir de là, nous avons une photopolaroïde de lasituation qui prévaut dans le domaine économique, commercial et industriel enCôte d’Ivoire. Nous savons aussi qu’il y a une volonté affirmée des pouvoirpublics d’aller de l’avant. Et compte tenu de cette tradition de relation entreles secteurs publics français et ivoiriens, nous sommes tout à fait disposés àêtre les partenaires de cette relance de la vie en Côte d’Ivoire. La Côted’Ivoire va reprendre sa position prééminente dans la sous-région ouest-africaineet son rôle essentiel sur le continent. La France sera présente et lesentreprises françaises, comme l’a souhaité le ministre ACHY, doivent fairepreuve d’un peu de dynamisme et d’audace pour s’allier aux entreprisesivoiriennes afin de participer de la vie économique de la Côte d’Ivoire »,a-t-il promis. De quoi attiser l’optimisme du ministre ACHY quant à la réussitedes ambitions et la réalisation des projets. « Le président de laRépublique et le premier ministre ont défini les grandes lignes de la nouvellesambition de la Côte d’Ivoire. C'est-à-dire faire ce qu’on a connu déjà il y avingt cinq ans, un second miracle ivoirien et occuper sur la scène de lasous-région ouest africaine, du continent et même dans le monde, la place qu’onaurait jamais du perdre. Ça veut dire que derrière, il y a de grands projetsd’infrastructure à réaliser. Nous sommes venus ici pour vendre ces grandsprojets d’infrastructure à des multinationales qui seraient capables de lesréaliser et à des banquiers qui seraient capables de les financer. On pense quele message est relativement bien passé. Les premiers résultats obtenus au coursdes cent premiers jours en termes de stabilité politique, de sécurité et debonne gouvernance incitent vraiment beaucoup d’entreprises à retourner en Côted’Ivoire et à s’intéresser à ce pays. On pense donc que les rencontres ont étéfructueuses pour nous et on attend des retours extrêmement importants pourassouvir les ambitions nouvelles que notre pays a », a-t-il espéré. Cesont des rencontres fructueuses qui suscitent de l’espoir pour un retour desentreprises et des opérateurs économiques français en Côte d’Ivoire. Etl’ambassadeur de la Côte d’Ivoire en France SEM Aly Coulibaly n’a pas caché sasatisfaction faces à ces résultats. « J’avais dit, il y a quelques moisque l’heure de la Côte d’Ivoire a sonné avec l’avènement du Président AlassaneOuattara au pouvoir. Et j’avais lancé un appel aux investisseurs français. Etje pense que cet appel est entendu. Nous avons de nombreux projets. Et je suisheureux que ces projets aient été déclinés au cours de ces rencontres devantles entrepreneurs, les hommes d’affaires français, la France étant notrepremier partenaire commercial, la France qui a contribué pendant de longuesannées au développement de la Côte d’Ivoire. Les ministres avaient un messageclair, demandé à la France de revenir et de reprendre toute sa place dans lareconstruction de la Côte d’Ivoire. Une reconstruction qui se fait avec unleader qui a une crédibilité et qui bénéficie de la confiance du monde entier.Je pense que c’est très important et l’ambition que nous avons, elle s’incarnedans les projets qui ont été définis par les deux ministres qui ont étéextrêmement brillants et qui symbolisent la Côte d’Ivoire nouvelle »,a-t-il conclu.
Eugène Yobouet à Paris
Véritable campagne de séduction et de lobbying auprès des investisseurs et opérateurs économiques français, c’est ainsi que nous pouvons qualifier la mission que les ministres Patrick ACHY des infrastructures économiques et Moussa DOSSO de l’industrie effectuent depuis quelques jours dans la capitale française.« Cette sortie en France, pour nous a une signification. Il faut rappelerque la France est notre premier partenaire et pour nous cette sortie devraitnormalement nous permettre d’expliquer ànos partenaires de tous les jours, que la situation se normalise en Côted’Ivoire et qu’ils peuvent y retourner aujourd’hui pour poursuivre leursactivités et surtout partager avec nous l’espoir qu’en Côte d’Ivoire on peutrenouer avec le secteur privé et l’ensemble des projets que nous avons présentésau cours de ces deux journées. » C’est par ces propos que le ministreMoussa DOSSO a défini les objectifs de leur mission dans l’hexagone. Deux jours d’échanges fructueux et enrichissants qui ont permis aux deux ministresd’exposer devant les opérateurs économiques et les investisseurs français lesnouvelles orientations et dispositions sur plan le industriel et aussi lesnouvelles ambitions en matière d’infrastructures économiques. D’abord il y a eula rencontre du mardi 4 octobre organisée par UBIFRANCE et qui vu laparticipation d’une soixantaine de responsables d’entreprise. Elle avait pourobjectif d’expliquer le nouveau contexte politique et économique de la Côted’Ivoire et informer sur les nouveaux projets dans le secteur du pétrole, dugaz de l’industrie et des infrastructures économique. A cette occasion, lesparticipants ont pu écouter les conseils de M. Jean François BIJON, conseilleréconomique à l’ambassade de France en Côte d’Ivoire sur les changements quis’opèrent en Côte d’Ivoire avec le Président Alassane Ouattara. A sa suite, leministre Moussa DOSSO de l’industrie a défini les nouvelles perspectives dedéveloppement industriel, établi les relations Etat-secteur privé et rassuréles opérateurs économiques en expliquant le nouveau code d’investissement.Quant au ministre Patrick ACHY, il a fait un gros plan sur les grands chantiersd’infrastructures économiques avant de permettre au Directeur Général de laSociété Nationale d’Opérations Pétrolière de Côte d’Ivoire (PETROCI), M DanielGNANGNI de définir les opportunités que les secteurs pétroliers et gaziersoffrent aux entreprises. Après lesopérateurs économiques, les ministres Patrick ACHY et Moussa DOSSO mercrediavec les chefs d’entreprise. Cette rencontre organisée par le MEDEF Internationala vu la participation de quatre vingt (80) chefs d’entreprise. Une occasionpour les deux ministres de poursuivre l’opération séduction afin de faire de laCôte d’Ivoire la nouvelle destination des investisseurs français. « On avu les entreprises françaises vraiment intéressées par la Côte d’Ivoire, parses ambitions, ses projets. Et nous sommes convaincus que le message que noussommes venus porter et les projets que nous avons partagés avec nos amis dusecteur privé français sont aujourd’hui des projets qui sont connus d’eux etpour la plupart, ont promis de nous visiter dans les mois à venir », retient leministre DOSSO. De leur côté, les interlocuteurs des ministres ivoiriens ontété convaincus. Et les propos de l’ancien ministre français de la coopérationet aujourd’hui vice-président du MEDEF International le témoignent bien.« J’ai trouvé que c’était une rencontre très utile. D’abord les deuxministres DOSSO et ACHY connaissent parfaitement le secteur privé français. Etqui bien évidemment connaissent les impératifs des entreprises ivoiriennes. Ilétait donc très utile pour nous, puisque nous sommes dans cette phase derelance de la vie économique en Côte d’Ivoire, que les entreprises françaisessoient associées à ces projets. C’était intéressant parce que les deuxministres se sont exprimés de façon concrète, précise. On n’est pas resté dansles généralités. On a bien senti la volonté du gouvernement et donc duprésident de la République de lancer des opérations de toute urgence. Il estdonc très important pour le secteur privé français qui a déjà travaillé en Côted’Ivoire de participer, d’être associé à cet élan donné par le gouvernementivoirien. Donc quatre vingt chefs d’entreprise ont répondu à notre appel, toutle monde a pu s’exprimer et à partir de là, nous avons une photopolaroïde de lasituation qui prévaut dans le domaine économique, commercial et industriel enCôte d’Ivoire. Nous savons aussi qu’il y a une volonté affirmée des pouvoirpublics d’aller de l’avant. Et compte tenu de cette tradition de relation entreles secteurs publics français et ivoiriens, nous sommes tout à fait disposés àêtre les partenaires de cette relance de la vie en Côte d’Ivoire. La Côted’Ivoire va reprendre sa position prééminente dans la sous-région ouest-africaineet son rôle essentiel sur le continent. La France sera présente et lesentreprises françaises, comme l’a souhaité le ministre ACHY, doivent fairepreuve d’un peu de dynamisme et d’audace pour s’allier aux entreprisesivoiriennes afin de participer de la vie économique de la Côte d’Ivoire »,a-t-il promis. De quoi attiser l’optimisme du ministre ACHY quant à la réussitedes ambitions et la réalisation des projets. « Le président de laRépublique et le premier ministre ont défini les grandes lignes de la nouvellesambition de la Côte d’Ivoire. C'est-à-dire faire ce qu’on a connu déjà il y avingt cinq ans, un second miracle ivoirien et occuper sur la scène de lasous-région ouest africaine, du continent et même dans le monde, la place qu’onaurait jamais du perdre. Ça veut dire que derrière, il y a de grands projetsd’infrastructure à réaliser. Nous sommes venus ici pour vendre ces grandsprojets d’infrastructure à des multinationales qui seraient capables de lesréaliser et à des banquiers qui seraient capables de les financer. On pense quele message est relativement bien passé. Les premiers résultats obtenus au coursdes cent premiers jours en termes de stabilité politique, de sécurité et debonne gouvernance incitent vraiment beaucoup d’entreprises à retourner en Côted’Ivoire et à s’intéresser à ce pays. On pense donc que les rencontres ont étéfructueuses pour nous et on attend des retours extrêmement importants pourassouvir les ambitions nouvelles que notre pays a », a-t-il espéré. Cesont des rencontres fructueuses qui suscitent de l’espoir pour un retour desentreprises et des opérateurs économiques français en Côte d’Ivoire. Etl’ambassadeur de la Côte d’Ivoire en France SEM Aly Coulibaly n’a pas caché sasatisfaction faces à ces résultats. « J’avais dit, il y a quelques moisque l’heure de la Côte d’Ivoire a sonné avec l’avènement du Président AlassaneOuattara au pouvoir. Et j’avais lancé un appel aux investisseurs français. Etje pense que cet appel est entendu. Nous avons de nombreux projets. Et je suisheureux que ces projets aient été déclinés au cours de ces rencontres devantles entrepreneurs, les hommes d’affaires français, la France étant notrepremier partenaire commercial, la France qui a contribué pendant de longuesannées au développement de la Côte d’Ivoire. Les ministres avaient un messageclair, demandé à la France de revenir et de reprendre toute sa place dans lareconstruction de la Côte d’Ivoire. Une reconstruction qui se fait avec unleader qui a une crédibilité et qui bénéficie de la confiance du monde entier.Je pense que c’est très important et l’ambition que nous avons, elle s’incarnedans les projets qui ont été définis par les deux ministres qui ont étéextrêmement brillants et qui symbolisent la Côte d’Ivoire nouvelle »,a-t-il conclu.
Eugène Yobouet à Paris
