Il n’y aura pas d’impunité pour les réfugiés ivoiriens au Ghana qui sont impliqués dans les violences postélectorales. C’est l’avertissement lancé hier par le président Ouattara à son arrivée du Ghana.
Le chef de l’Etat est rentré hier à 18h40 de sa visite éclair à Accra, au Ghana. C’est un Alassane Ouattara visiblement satisfait de son séjour chez le voisin de l’Est qui s’est adressé à la presse dans le salon d’honneur de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny. Il a expliqué qu’il n’y aura pas de blanc-seing pour les partisans de Laurent Gbagbo exilés au pays de N’Krumah. « Il existe plus de 15.000 réfugiés ivoiriens au Ghana. Les représentants de ces groupes étaient présents à la rencontre que nous avons eue avec eux. Nous les avons conviés à retourner au pays car la Côte d’Ivoire est un pays, un Etat de droit. Ceux qui n’ont rien à se reprocher ne seront pas inquiétés, mais les autres auront à faire face à la justice, dans le respect des droits de l’Homme », a prévenu le président Ouattara. Ces propos ne sont pas sûrement pour plaire aux faucons du Fpi qui continuent de souffler le chaud alors qu’un processus de réconciliation est en cours. Il a indiqué que des mandats d’arrêt ont été adressés aux pays d’accueil de ces réfugiés qui doivent les exécuter. « Ce serait mieux que nos compatriotes décident de rentrer par eux-mêmes pour essayer de faire en sorte que les choses se passent normalement dans un cadre national », a-t-il ajouté. C’est la raison de son déplacement avec les ministres de la Justice, de l’Intérieur, du délégué à la Défense qui ont à charge le dossier de ces réfugiés. Le ministre des Mines et de l’Energie était aussi de la partie en raison de l’exploitation du pétrole à la frontière entre les deux pays. Il a salué le rôle de son homologue ghanéen qui s’est investi dans le retour de la paix au moment où le navire ivoire tanguait. « Nous avons témoigné au président John Atta Mills toute notre amitié. Nous avons été extrêmement bien reçus et nous remercions le peuple du Ghana pour tout le soutien à la Côte d’Ivoire à l’occasion de la crise postélectorale. Atta Mills a été un faiseur de paix », a affirmé l’ancien gouverneur de la Bceao. La grande commission mixte va être réchauffée et les questions concernant le cacao, le pétrole, le tracé de la frontière maritime, vont être traitées dans l’intérêt des deux voisins, s’est réjoui le président ivoirien. Arrivé à Accra à 9h45, Alassane Ouattara a eu un tête-à-tête avec son hôte, visité le Mémorial Kwame N’Krumah où il a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe du père de l’indépendance. Il a assisté à la signature d’un accord tripartite entre la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Hcr pour le retour des réfugiés. Alassane Ouattara a demandé à ces derniers de rentrer pour prendre part à la reconstruction et au développement du pays. La Côte d’Ivoire étant un pays de droit, selon le chef de l’État, seule la justice aura droit de cité. « Nul ne sera inquiété s’il n’a rien à se reprocher », a-t-il rassuré. Séance tenante, il leur a offert 15 millions de Fcfa pour « étancher leur soif ».
Nomel Essis
Légende : Le président Ouattara tient au retour de tous les réfugiés ivoiriens installés au Ghana.
Le chef de l’Etat est rentré hier à 18h40 de sa visite éclair à Accra, au Ghana. C’est un Alassane Ouattara visiblement satisfait de son séjour chez le voisin de l’Est qui s’est adressé à la presse dans le salon d’honneur de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny. Il a expliqué qu’il n’y aura pas de blanc-seing pour les partisans de Laurent Gbagbo exilés au pays de N’Krumah. « Il existe plus de 15.000 réfugiés ivoiriens au Ghana. Les représentants de ces groupes étaient présents à la rencontre que nous avons eue avec eux. Nous les avons conviés à retourner au pays car la Côte d’Ivoire est un pays, un Etat de droit. Ceux qui n’ont rien à se reprocher ne seront pas inquiétés, mais les autres auront à faire face à la justice, dans le respect des droits de l’Homme », a prévenu le président Ouattara. Ces propos ne sont pas sûrement pour plaire aux faucons du Fpi qui continuent de souffler le chaud alors qu’un processus de réconciliation est en cours. Il a indiqué que des mandats d’arrêt ont été adressés aux pays d’accueil de ces réfugiés qui doivent les exécuter. « Ce serait mieux que nos compatriotes décident de rentrer par eux-mêmes pour essayer de faire en sorte que les choses se passent normalement dans un cadre national », a-t-il ajouté. C’est la raison de son déplacement avec les ministres de la Justice, de l’Intérieur, du délégué à la Défense qui ont à charge le dossier de ces réfugiés. Le ministre des Mines et de l’Energie était aussi de la partie en raison de l’exploitation du pétrole à la frontière entre les deux pays. Il a salué le rôle de son homologue ghanéen qui s’est investi dans le retour de la paix au moment où le navire ivoire tanguait. « Nous avons témoigné au président John Atta Mills toute notre amitié. Nous avons été extrêmement bien reçus et nous remercions le peuple du Ghana pour tout le soutien à la Côte d’Ivoire à l’occasion de la crise postélectorale. Atta Mills a été un faiseur de paix », a affirmé l’ancien gouverneur de la Bceao. La grande commission mixte va être réchauffée et les questions concernant le cacao, le pétrole, le tracé de la frontière maritime, vont être traitées dans l’intérêt des deux voisins, s’est réjoui le président ivoirien. Arrivé à Accra à 9h45, Alassane Ouattara a eu un tête-à-tête avec son hôte, visité le Mémorial Kwame N’Krumah où il a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe du père de l’indépendance. Il a assisté à la signature d’un accord tripartite entre la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Hcr pour le retour des réfugiés. Alassane Ouattara a demandé à ces derniers de rentrer pour prendre part à la reconstruction et au développement du pays. La Côte d’Ivoire étant un pays de droit, selon le chef de l’État, seule la justice aura droit de cité. « Nul ne sera inquiété s’il n’a rien à se reprocher », a-t-il rassuré. Séance tenante, il leur a offert 15 millions de Fcfa pour « étancher leur soif ».
Nomel Essis
Légende : Le président Ouattara tient au retour de tous les réfugiés ivoiriens installés au Ghana.
