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Économie Publié le vendredi 7 octobre 2011 | L’expression

Finances islamiques en Côte d’Ivoire : Les secteurs qui vont en profiter

C’est désormais chose faite, le Comité national de la finance islamique de Côte d’Ivoire (Cnfi-CI) est autorisé à exercer en Côte d’Ivoire. Les responsables de la structure ont, au cours d’un point presse animé dans leurs locaux de Cocody-Angré, livré l’information à la presse. Selon son président, Diakité Mouhamed, qui a animé la conférence, « le Cnfi-CI a pour objectif de promouvoir la finance islamique en vue de permettre aux populations, opérateurs économiques, établissements financiers et l’Etat d’accéder à cette nouvelle source de financement qui se veut éthique et socialement responsable, ouverte à tous ». En fait, la finance islamique entend servir une frange de la population exclue du système financier classique, organiser et soutenir le secteur informel. S’agissant de la communauté musulmane, elle va leur servir, selon ses promoteurs, des produits financiers conformes à leurs principes religieux et non pris en compte par les banques conventionnelles. Quant aux pouvoirs publics, ils bénéficieront de la participation du Cnfi-CI « développement de l’économie ivoirienne, de la lutte contre la pauvreté, de la création d’emplois etc. » ; parmi les secteurs prioritaires retenus, il y a, selon Dr Diakité Mouhamed, celui du logement. « Nous allons aider les entreprises de ce secteur en leur trouvant des financements afin de leur permettre de faire des logements sociaux, c’est-à-dire à la portée des plus pauvres ». Il y a aussi la création de microprojets et de programmes socio-économiques à fort impact sur le développement humain et la création d’un fonds national d’appui aux sociétés et mutuelles de micro finances etc. La finance islamique est la finance dont les principes, les instruments et le mode de fonctionnement s’inspirent de la jurisprudence islamique. Généralement réduite à l’interdiction du « Riba » (intérêt, usure). Sous sa forme contemporaine elle est apparue dans les pays musulmans dans la seconde moitié du 20e siècle (dans les années 1970). Elle est en constante progression de 20% en moyenne par an depuis 2003 et le flux total des transactions est estimé aujourd’hui à plus de 1.000 milliards de Fcfa dans le monde. Désormais, la zone Uemoa dont tous les pays membres ont adhéré à la Banque Islamique de Développement(Bid).

Mamadou Doumbes
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