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Politique Publié le samedi 8 octobre 2011 | Le Patriote

Lutte contre le racket, L’ULRC installée hier

© Le Patriote Par Emma
Activités gouvernementales : Les ministres en séminaire
Mardi 5 juillet 2011. Abidjan, palais présidentiel du Plateau. Le chef de l`Etat ouvre les travaux du séminaire gouvernemental. Photo: le ministre de l`Interieur, Hamed Bakayoko
Un grand remède contre un mal pernicieux. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur a décidé de prendre le taureau par les cornes pour mettre fin au racket. Aussi, a-t-il installé hier à l’Ecole de police, l’Unité de lutte contre le racket (ULCR). A cette occasion, Hamed Bakayoko a donné sa vision de la nouvelle Côte d’Ivoire où plus rien ne doit être comme avant. «La mission de l’ULRC est importante dans le développement de la Côte d’Ivoire, a-t-il indiqué d’entrée. Si la Côte d’Ivoire, comme le souhaite son Président, veut devenir un pays émergeant à l’horizon 2020, il faut éradiquer le racket ». Car, soutient-il, ce fléau plombe l’économie du pays, puisque c’est un manque à gagner de plus 100 milliards par an pour l’Etat de Côte d’Ivoire. «Nous devons tout faire pour réduire au maximum ce fléau», a-t-il plaidé. Ce qui explique, aux dire du ministre de l’Intérieur, la mise en place de cette nouvelle unité. L’ULCR se doit de lutter contre le racket sous toutes ses formes. «Vous devez démanteler tous les barrages anarchiques», a-t-il ordonné. Puis, le ministre de confier le commandement de cette unité, qui sera composée de 91 éléments des FRCI, de 86 gendarmes, 79 policiers, 47 agents des douanes et autant pour les agents des eaux et forêts, le ministre Tuo Fozié. Le tout 1er commandant de l’ULRC a invité l’ensemble des corps de l’armée à s’investir pour la réussite de la mission. Avant, le contrôleur général Yao Brou Alain, Directeur de la formation et de l’Ecole de police a indiqué que la mise en place de cette unité constitue un motif d’espoir pour l’ensemble de la population. «Nous plaçons en elle notre confiance pour que le racket soit réduite à sa plus simple expression», s’est-il réjoui. Paul Koffi Koffi, ministre Délégué à la Défense a, quant à lui, dit sa joie de voir cette unité voir le jour. «Après la phase de sensibilisation, il faut passer à la phase des sanctions», a-t-il insisté. Il a invité les éléments de l’ULRC à aider le gouvernement à apprécier l’ampleur du phénomène. Tout en leur demandant d’être fermes dans leurs actions, le ministre Délégué à la Défense a invité les éléments du l’ULRC à travailler avec pédagogie et tact. Les ministres Sanogo Mamadou, Dagobert Banzio et Sidiki Konaté ont fait le déplacement pour soutenir leurs collègues.
Thiery Latt
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