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Politique Publié le samedi 8 octobre 2011 | Le Nouveau Réveil

Provocations répétées, actes de défiance : Le Fpi veut pousser Alassane Ouattara à la faute

© Le Nouveau Réveil Par FN
Activités du President de la Commission dialogue, vérité et réconciliation : Charles Konan Banny reçoit Miaka Ouréto et la direction intérimaire du Front populaire ivoirien (Fpi)
Lundi 25 juillet 2011. Abidjan. Siège de la Commission dialogue, vérité et réconciliation(CDVR)
C’est à croire qu’ils ont mangé du lion ! Alors que la majorité silencieuse des ivoiriens parle de réconciliation, qu’elle se satisfait du début de normalité, les militants du Front populaire ivoirien (Fpi) sont sur un tout autre front. Celui de la provocation outrancière, voire outrageuse. Quelques faits d’armes récents. Le 6 octobre dernier, ils ont convaincu des Ivoiriens réfugiés au Ghana de boycotter la réunion qu’a eue le chef de l’Etat Alassane Ouattara avec la diaspora ivoirienne, lors de sa visite en terre ghanéenne. Le lendemain, le bras du Fpi en Côte d’Ivoire, sous la direction de Miaka Oureto, a déclaré que son parti n’ira pas aux législatives si leur chef, l’ancien président Laurent Gbagbo, n’est pas libéré, et si tous les autres caciques militaires et civils mis en résidence surveillés par le parquet à la suite de la tragédie postélectorale qui a fait 3000 morts, ne retrouvent pas leurs familles.

Dans la foulée, comme s’il n’y avait rien en face d’eux, des députés frontistes ont tenté le forcing d’ouvrir une session parlementaire contre l’avis même du président de l’hémicycle, Mamadou Koulibaly, et en défiance totale au président de la République. Des extrémistes du Fpi ont prolongé ces actes d’insubordination à la République, en allant distiller propagande et intox dans Moyen-Cavally, contre la visite du président de la République qui avait prévu de faire une visite d’Etat dans cette partie martyre du pays en vue de compatir à la souffrance des populations, et envisager des solutions hardies de reconstruction. Le Fpi, n’en reste pas là. Certains de ses caïds entendent parcourir le pays, en particulier, les zones qui les écoutent encore, afin de les mobiliser pour un soulèvement qu’ils annoncent pour le 15 octobre mais dont ils sont les seuls à en savoir la proportion et les objectifs. Sur quoi comptent-ils pour se mettre autant en branle, subitement, sur tous les fronts ? Qui mijotent-ils ? Subissent-ils des pressions dans leurs propres rangs ? De qui ? Ont-ils des informations que quelque chose va se passer de grave que les Ivoiriens ignorent ou que le gouvernement sait mais n’en dit rien ? Toujours est-il que le ton du Fpi a changé. Les actions aussi. C’est à se demander s’ils ont déjà fait l’impasse sur tout le mal que leur refus d’accepter la défaite électorale en décembre 2010 a causé aux familles ivoiriennes. C’est à demander s’ils veulent pousser le président de la République à la faute en le poussant à sortir l’arme de la répression, pour ensuite jouer les victimes, leur jeu favori. Quelques mois en arrière, on entendait Miaka Oureto dire que l’ancien parti au pouvoir était disposé à aller à la réconciliation et qu’il ne faisait pas de la libération de Gbagbo un préalable. Les Ivoiriens qui ont voté à 54% le nouveau président Alassane Ouattara qui attendent de lui qu’il les rassure.

Si nul ne demande à l’ancien parti de se taire, nul n’a envie de revoir sur le macadam, des cadavres, ni revivre l’enfer des mois passés.

Benoit HILI
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