Candidat à la candidature pour les législatives à Tafiré sous la bannière du RDR, Charles Sanga charge dans cet entretien le Secrétaire départemental, Coulibaly Ouamien qu’il accuse d’avoir emprunté des raccourcis non consensuels pour imposer un candidat.
Pouvez-vous nous expliquer ce qui s’est réellement passé à Tafiré ?
Il ne s’est rien passé de significatif qui puisse marquer la marche du RDR à Tafiré. Les trois localités de Tafiré, Badikaha et Niédiékaha ont gardé leur ambiance habituelle. Nous nous y sommes rendus, tous les neuf candidats engagés dans la course au Parlement, sous la bannière du RDR, à l’invitation du Secrétaire départemental, Coulibaly Ouamien pour, nous a-t-il dit, engager la recherche d’un candidat consensuel. C’est dans cet état d’esprit que je me suis empressé d’être à Tafiré, vingt quatre heures après mon retour d’un voyage aux Etats-Unis, où j`étais pour nouer des contacts avec des collectivités locales dans le cadre de ma campagne. Sur place, je me rends compte que contrairement à ses affirmations, le Départemental avait préparé des bulletins de vote et un collège électoral pour des primaires. Je me suis opposé fermement à cette forfaiture. Pas par peur du choix des délégués mais, pour me conformer à la décision du secrétariat général qui a fermement exclu les primaires comme option première de désignation des candidats. Tellement focalisé sur les primaires qu’il ne nous a accordé que 30 mn pour nous concerter et trouver un candidat sur neuf. Comprenez que c’est vraiment ridicule.
Qu’est-ce qui n’a pas marché alors ?
Je me pose toujours la question. En tant que militant discipliné et soucieux de la cohésion du RDR et de la quiétude dans ma ville, je me garderai d’exposer, ici, des informations et des faits inqualifiables constatés. Toutefois, je crois que M. Ouamien qui a dit que rien ne peut lui être imposé par la direction du RDR, est en partie responsable de ce qui est arrivé. Avec certains de ses complices, ils ont voulu emprunter des raccourcis non consensuels. Trop de choses ont été concoctées dans le dos de certains candidats. Dès le début de la réunion, j’ai marqué mes réserves quant à l’opacité qui entourait ses conditions d’organisation.
N’êtes-vous pas mauvais perdant?
Absolument pas. Je ne suis pas le seul candidat à ne pas se reconnaître dans cette opération de positionnement en faveur d’un candidat. L’ancien député de la circonscription, Adama Coulibaly, s’est aussi retiré du processus. L’autre candidat de poids, Arsène Coulibaly, a certes signé le PV, mais, il a souligné l’avoir fait sous réserves des décisions finales de la direction du parti.
Quelle est donc la suite du processus ?
Nous avons formulé nos requêtes en annulation adressées au secrétaire général du RDR. Nous demandons que le Départemental ne se substitue à la direction pour nous imposer sa démarche, en violation flagrante des consignes arrêtées. La procédure peut se poursuivre sous les auspices de la direction du RDR. J’accepterai tout verdict. Le cas échéant, je suis partant pour des primaires qui réuniraient un corps électoral représentatif et véritablement consensuel. Figurez-vous que le candidat déclaré élu, l’a été avec seulement 18 voix, sur un corps électoral de 24 personnes. Disons que c’est tout de même ridicule pour une circonscription qui compte trois Sous préfectures. Curieusement, à Katiola, le même Départemental a passé plusieurs jours pour négocier, et en fin de compte, trouver un consensus. Je n’ai toujours pas compris pourquoi il était si excité pour trouver un nom à Tafiré hic et nunc, en quelques heures.
Pensez-vous avoir vraiment des chances et avoir été à la hauteur?
Autrement je ne me serai pas engagé. Je n’ai pas attendu l’occasion de cette campagne, comme certains, pour élire domicile à Tafiré. J’y suis tout le temps en contact permanent avec mes parents. Je vis leurs souffrances. Je les côtoie, sans barrières. Pendant mes tournées je me suis évertué à leur décliner les axes d’un programme simple mais pragmatique. Ils m’ont compris et ils entendent l’exprimer dans les urnes. Qu’on leur laisse le choix et qu’on ne leur impose personne par les agissements d’un groupuscule attiré par les espèces sonnantes et trébuchantes. Les populations m’ont dit qu’elles veulent un rassembleur. Et elles trouvent en moi, un candidat sérieux, travailleur et honnête.
Propos recueillis par la (cellule de communication du candidat)
Pouvez-vous nous expliquer ce qui s’est réellement passé à Tafiré ?
Il ne s’est rien passé de significatif qui puisse marquer la marche du RDR à Tafiré. Les trois localités de Tafiré, Badikaha et Niédiékaha ont gardé leur ambiance habituelle. Nous nous y sommes rendus, tous les neuf candidats engagés dans la course au Parlement, sous la bannière du RDR, à l’invitation du Secrétaire départemental, Coulibaly Ouamien pour, nous a-t-il dit, engager la recherche d’un candidat consensuel. C’est dans cet état d’esprit que je me suis empressé d’être à Tafiré, vingt quatre heures après mon retour d’un voyage aux Etats-Unis, où j`étais pour nouer des contacts avec des collectivités locales dans le cadre de ma campagne. Sur place, je me rends compte que contrairement à ses affirmations, le Départemental avait préparé des bulletins de vote et un collège électoral pour des primaires. Je me suis opposé fermement à cette forfaiture. Pas par peur du choix des délégués mais, pour me conformer à la décision du secrétariat général qui a fermement exclu les primaires comme option première de désignation des candidats. Tellement focalisé sur les primaires qu’il ne nous a accordé que 30 mn pour nous concerter et trouver un candidat sur neuf. Comprenez que c’est vraiment ridicule.
Qu’est-ce qui n’a pas marché alors ?
Je me pose toujours la question. En tant que militant discipliné et soucieux de la cohésion du RDR et de la quiétude dans ma ville, je me garderai d’exposer, ici, des informations et des faits inqualifiables constatés. Toutefois, je crois que M. Ouamien qui a dit que rien ne peut lui être imposé par la direction du RDR, est en partie responsable de ce qui est arrivé. Avec certains de ses complices, ils ont voulu emprunter des raccourcis non consensuels. Trop de choses ont été concoctées dans le dos de certains candidats. Dès le début de la réunion, j’ai marqué mes réserves quant à l’opacité qui entourait ses conditions d’organisation.
N’êtes-vous pas mauvais perdant?
Absolument pas. Je ne suis pas le seul candidat à ne pas se reconnaître dans cette opération de positionnement en faveur d’un candidat. L’ancien député de la circonscription, Adama Coulibaly, s’est aussi retiré du processus. L’autre candidat de poids, Arsène Coulibaly, a certes signé le PV, mais, il a souligné l’avoir fait sous réserves des décisions finales de la direction du parti.
Quelle est donc la suite du processus ?
Nous avons formulé nos requêtes en annulation adressées au secrétaire général du RDR. Nous demandons que le Départemental ne se substitue à la direction pour nous imposer sa démarche, en violation flagrante des consignes arrêtées. La procédure peut se poursuivre sous les auspices de la direction du RDR. J’accepterai tout verdict. Le cas échéant, je suis partant pour des primaires qui réuniraient un corps électoral représentatif et véritablement consensuel. Figurez-vous que le candidat déclaré élu, l’a été avec seulement 18 voix, sur un corps électoral de 24 personnes. Disons que c’est tout de même ridicule pour une circonscription qui compte trois Sous préfectures. Curieusement, à Katiola, le même Départemental a passé plusieurs jours pour négocier, et en fin de compte, trouver un consensus. Je n’ai toujours pas compris pourquoi il était si excité pour trouver un nom à Tafiré hic et nunc, en quelques heures.
Pensez-vous avoir vraiment des chances et avoir été à la hauteur?
Autrement je ne me serai pas engagé. Je n’ai pas attendu l’occasion de cette campagne, comme certains, pour élire domicile à Tafiré. J’y suis tout le temps en contact permanent avec mes parents. Je vis leurs souffrances. Je les côtoie, sans barrières. Pendant mes tournées je me suis évertué à leur décliner les axes d’un programme simple mais pragmatique. Ils m’ont compris et ils entendent l’exprimer dans les urnes. Qu’on leur laisse le choix et qu’on ne leur impose personne par les agissements d’un groupuscule attiré par les espèces sonnantes et trébuchantes. Les populations m’ont dit qu’elles veulent un rassembleur. Et elles trouvent en moi, un candidat sérieux, travailleur et honnête.
Propos recueillis par la (cellule de communication du candidat)
