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Économie Publié le mercredi 12 octobre 2011 | Cote d’Ivoire Economie

Véhicules d’occasion : de l’importation à l’immatriculation

La libéralisation de l’importation des véhicules d’occasion a engendré une réorganisation du système. En son temps, la création du Guichet unique automobile avait été saluée par les professionnels du secteur qui voyait en son avènement une efficacité et une rentabilité sans précédent. Retour sur ce processus.

Les professionnels de l’importation de véhicules ne sont jamais sentis aussi bien. Plus besoin de parcourir la ville d’Abidjan dans tous les sens pour immatriculer un véhicule importé. Dorénavant, tout se passe en zone portuaire, au Guichet unique automobile. Cela dure depuis 1998, date de la création dudit Guichet qui a révolutionné l’activité du dédouanement et de l’immatriculation en Côte d’Ivoire.

Les étapes à suivre
Côte d’Ivoire Logistique est la première étape du processus de dédouanement et d’immatriculation d’un véhicule importé en Côte d’Ivoire. Dès que le véhicule est parvenu au Port d’Abidjan, voire avant son arrivée, le propriétaire du véhicule doit se rendre à Côte d’Ivoire Logistique avec le Connaissement, qui est un document délivré par l’armateur et qui arrive au nom de celui qui a fait la commande. Sur ce document se trouvent toutes les références du véhicule. Notamment, le pays d’origine, la marque, l’âge, le nombre de kilomètres parcourus par le véhicule, la couleur… Après l’acconage et le tirage, le véhicule arrive au Guichet unique, précisément à la Société Ivoirienne de techniques de contrôle automobile (SICTA) où il est flashé. Il s’agit d’une photo à partir de laquelle l’agent des Douanes fixe le montant à payer. C’est le dédouanement. Dès lors, la présence d’un transitaire devient nécessaire, mais pas obligatoire. Le propriétaire a la possibilité de suivre son dossier, mais le transitaire compétent est vivement recommandé.
Cette phase terminée, il faut se rendre au Bureau des transports terrestres, sis au Guichet unique. C’est dans ce bureau que la Déclaration pour le paiement des droits de douane est tirée. Le paiement des droits effectué, le Bureau des transports octroie un numéro au véhicule qui retourne à la Sicta. C’est à ce moment qu’intervient la visite technique et la pose des plaques d’immatriculation. Après quoi, le véhicule se trouve dans la légalité et peut circuler librement sur le sol ivoirien. Sans oublier au passage l’obligation pour le propriétaire du véhicule de se procurer une vignette et une assurance. Roseline Yao, transitaire de son état, soutient que le coût total de cette opération varie en fonction du type et de l’âge du véhicule. Cette transitaire confie que le coût le plus bas pour une opération de ce genre, traitée par elle, est de 1,3 million de francs CFA.

Des délais de transport variables
Le Port d’Abidjan est essentiellement approvisionné en véhicules importés de l’Europe, des Etats-Unis, du Japon et de Corée du Sud. Depuis quelque temps, nombreux sont les véhicules qui proviennent de Dubaï. De source portuaire, un véhicule en provenance d’Europe met douze à quinze jours pour atteindre Abidjan, contre quinze à vingt et un jours quand il vient de Dubaï, vingt et un à trente jours pour les Etats-Unis, et quarante-cinq jours en provenance du Japon ou de Corée. L’empire du Soleil levant est d’ailleurs omniprésent à Abidjan à travers la marque Toyota, tant cette marque est présente dans la capitale économique ivoirienne et dans le reste du pays. Cette japonaise est très prisée par les transporteurs pour sa résistance, son dépannage et pour la présence massive de ses pièces détachées, vitales pour le suivi et l’entretien du véhicule.

Richard Kadji
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