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Politique Publié le lundi 17 octobre 2011 | Nord-Sud

Rapport de Human Rights Watch : Treize personnalités épinglées

Dans son n°2649 en kiosques du 16 au 22 octobre, Jeune Afrique dresse le portrait des treize personnalités de tous bords épinglées par le dernier rapport de Human Rights Watch, publié le 6 octobre. D’un côté, l’ancien président Laurent Gbagbo et sept de ses alliés… De l’autre, cinq membres des forces pro-Ouattara. Quel est le point commun entre Charles Blé Goudé et Eddie Médi ? Opposés politiquement, féroces adversaires, ils font tous deux partie des treize dirigeants ivoiriens, personnalités politiques, militaires, patron de presse ou chefs de milice, épinglés par le rapport de Human Rights Watch (HRW) sur la Côte d’Ivoire, rendu public le 6 octobre dernier.

Accablant, le document témoigne des excès commis par les deux camps depuis le début de la crise électorale, le 28 novembre 2010, et qui ont provoqué la mort de plus de 3000 personnes. Reste à déterminer qui, dans la chaîne de commandement, a ordonné ou laissé faire des atrocités qui pourraient être qualifiées de crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité. Et envoyer leurs auteurs pour longtemps derrière les barreaux. Si ce n`est ainsi, au moins, en cavale.

« Soupçonnés d’avoir commis ou permis l’indicible »

Parmi les personnalités ivoiriennes indexées par le rapport de HRW, « sept sont des fidèles du président déchu Laurent Gbagbo », lui-même suspecté d’être le « premier responsable des violences post-électorales. Il s’agit de Charles Blé Goudé, de Philippe Mangou, de Guiai Bi Poin, de Bruno Dogbo Blé, de "Bob Marley", de Pierre Brou Amessan et de Denis Maho Glofieï. Reste cinq personnes qui se sont battues, elles, pour installer Alassane Ouattara au pouvoir : Eddi Médi, Losséni fofana, Chérif Ousmane, Ousmane Coulibaly et Amadé Ouérémi.

Dans le n°2649, JA dresse le portrait de ces treize hommes, « soupçonnés d’avoir commis ou permis l’indicible ». Qu’ils soient en exil, en prison ou occupant même actuellement d’importantes fonctions, ils risquent tous d’être inculpés par la Cour pénale internationale (Cpi). Et, éventuellement, transférés à la Haye pour y être jugés.

Source : jeune Afrique
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