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Société Publié le mercredi 19 octobre 2011 | Nord-Sud

Arrêté samedi dernier : Le Cdt Séka Séka passe aux aveux

© Nord-Sud
Le commandant Anselme Séka Yapo, proche de Simone Gbagbo
Le commandant Séka Séka a fait des aveux de taille, hier, dans sa cellule à la Direction de la surveillance du territoire (Dst) où a eu lieu son interrogatoire. L’officier supérieur a expliqué aux policiers chargés de l’enquête qu’il a agi sur instruction de ses supérieurs hiérarchiques d’alors. «On m’accuse pour rien. Je suis un gendarme-commando. J’ai agi sur instruction de mes patrons. Ils doivent aussi répondre de leurs actes», a accusé l’ex-aide de camp de Mme Gbagbo. Anselme Séka Yapo, de son vrai nom a été mis aux arrêts samedi dernier à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët. En plus de Séka Séka, le lieutenant Dorgelès, chargé de la coordination des assaillants a été appréhendé, lundi, dernier et écroué au camp commando de Koumassi. Son domicile a été perquisitionné. Selon des sources proches des services de renseignements généraux qui suivaient les mouvements de Séka Séka depuis le Ghana, il est clair que c’est lui qui devait coordonner la déstabilisation du pays à partir de la Guinée voisine. Il aurait déclaré aux fins limiers qu’il devait donner, appuyé par plusieurs autres hommes, l’assaut sur les localités de Danané, de Korhogo, de Ferké, de Bouna et de Katiola. Le tout en relation avec un groupe de mercenaires basés en Guinée. L’ancien patron de la garde rapprochée de Simone Gbagbo est accusé par le juge d’instruction militaire d’arrestation illégale, séquestration et meurtre (exaction sur la population civile, massacre de manifestants pour la libération de la RTI, meurtre de sept femmes à Abobo, obus sur le marché d’Abobo).

Escadrons de la mort

En plus de ces crimes de sang sus-cités, le nom de l’officier de gendarmerie est associé aux escadrons de la mort qui ont semé la terreur et la désolation au sein de l’opposition d’alors.

En effet en 2003, l’Organisation des Nations-Unies (Onu) rend publique les conclusions d’une enquête sur les violations des droits de l’Homme suite aux évènements de septembre 2002. Le nom de Séka Séka, alors capitaine est cité dans une annexe à ce rapport, comme l’un des responsables militaires des escadrons de la mort.

Bahi K.
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